Argentine - Chili - Patagonie Grande découverte de la Patagonie

Départ de Paris pour Santiago du Chili. Nuit en vol. Possibilité de départ de province sous réserve de disponibilités.

Arrivée en matinée à l’aéroport international de Santiago du Chili et transfert privé de l’aéroport dans le quartier de Vitacura et Providencia, un quartier tranquille de la capitale. Profitez de cette journée pour aller flâner au Mercado Central, visite incontournable de la capitale du Chili. Repas libres.

Transfert en matinée vers l’aéroport international de Santiago du Chili. Connexion pour l’aéroport de Balmaceda qui dessert la ville de Coyhaique, dans le Nord de la Patagonie. Accueil par vos guides qui vous accompagneront durant votre voyage jusqu’à Punta Arenas. Les guides de ce voyage travaillent depuis les débuts de sa création, en 2007. Transfert privé en véhicule jusqu’à Coyhaique, installation au gîte et découverte de la ville. Fabien et votre guide profiteront de cette première journée pour vous présenter votre voyage et vous introduire à la Patagonie. Dîner en ville et nuit en hôtel familial. Déjeuner non inclus.

Après le petit déjeuner nous quittons notre hôtel et la petite ville de Coyhaique. Nous partons vers le Sud par la magnifique Carretera Australe (route goudronnée), contournons le Massif du Cerro Castillo et ses aiguilles pour aller vers la rive Nord du lac Carrera. Nous rejoignons enfin Puerto Ibañez au bord du deuxième plus grand lac d’Amérique du Sud. Le sauvage Lac General Carrera offre un spectacle sublime, avec ses eaux turquoise et les sommets de la cordillère des Andes qui l’entourent. Ce lac est également nommé « Chelenko », ce qui signifiait probablement « le lac des eaux agitées » dans la langue des indiens Téhuelche.

A Puerto Ibañez nous embarquons avec notre véhicule sur un petit ferry. Nous traversons le lac et atteignons la ville de Chile Chico, située à la frontière avec l’Argentine. (Attention : Le fonctionnement du ferry reste aléatoire et en cas de mauvaise surprise nous pourrions avoir à prendre la route contournant le lac par l’Est, l’Argentine ou l’Ouest, le Chili).

Toujours en véhicule nous remontons alors la vallée de la rivière Jeinimeni. Cette belle vallée méconnue mène à une réserve naturelle nationale peu fréquentée et pourtant sauvage et passionnante, créée en 1998. La piste monte progressivement dans un paysage de pampa aux formations rocheuses étonnantes. Certaines lagunes abritent en été les flamands roses du Chili.

Nous atteignons la réserve nationale de Jeinimeni dans l’après-midi, et installons notre camp au bord d’un lac superbe au milieu des bois et dominé par des sommets volcaniques et sédimentaires, La pampa a cédé la place aux forêts typiquement patagonnes faites de nothofagus, l’arbre typique de la région, appelé en langue vernaculaire « Lengas, Coigues et Ñires » selon la sous espèce.

Nuit au camp à 700m d’altitude. Tous les repas sont inclus.

(Attention : les horaires d’entrée au parc sont strictes et en cas de retard du ferry nous pourrions devoir adapter alors notre lieu de campement).

Nous effectuons notre marche dans un cadre enchanteur en choisissant l’itinéraire en fonction des conditions météorologiques. Le secteur de Jeinimini, d’une superficie de 161.000 ha, ne reçoit que 300 visiteurs par an environ, ce qui explique la préservation de son caractère sauvage. Faite de lacs aux eaux tantôt vertes, tantôt turquoises, elle est située dans un massif essentiellement volcanique et sédimentaire avec çà et là quelques intrusions magmatiques, le tout offrant un mélange de pics aigus et de dômes de pierriers entre lesquels se faufilent des torrents glaciaires, parfois violents. L’endroit témoigne de l’intense activité tectonique puisqu’à quelques kilomètres seulement s’étalent les Andes granitiques contrastant par leur relief beaucoup plus acéré.

Côté faune, de nombreux oiseaux sont présents ; le condor, l’aigle brun, deux espèces de faucons et en vallée le martin pêcheur, ainsi que des oies sauvages. Les mammifères présents en forêt sont le sauvage et farouche Huemul, le cervidé de Patagonie, le renard gris, le puma et les chats sauvages endémiques, qui sont plus difficiles à observer. Contrastant avec la pampa désertique de la vallée, les paysages d’altitudes sont alpins et forestiers (de nothofagus), végétation dense au début (voire même impénétrable) et qui disparaît au fur et à mesure que l’on monte. Dans le secteur Piedra Clavada, le paysage est minéral aussi riche en couleurs qu’en variété de minerais, passant du rouge à l’ocre, parfois bleuté.

Nous pouvons effectuer une seconde randonnée plus courte ce matin, avant de reprendre la route. Nous quittons le cadre enchanteur de Jeinimeni pour revenir sur Chile Chico puis longer la rive sud du Lac Carrera. La route sinueuse serpente en balcon au-dessus du lac, et par beau temps nous révèle des points de vue spectaculaires jusqu’au champ de glace Nord vers l’ouest, qui sépare notre région de Patagonie des fjords du Pacifique.  Nous poursuivons notre route jusqu’au village de Puerto Guadal, près duquel nous nous installons pour la nuit dans un bel hébergement situé face au lac Carrera.

Nous quittons le village de Puerto Guadal par la Carretera Australe pour rejoindre la Vallée de Chacabuco, portant le nom de la rivière qui la parcourt. Cette vallée glaciaire en conserve les vestiges les plus caractéristiques (forme en U, roches erratiques etc… ) et présente en outre de très intéressants vestiges témoignant de l’activité volcanique pré-glaciaire. La vallée de 50km de long sur une étendue de plusieurs km de large fut durant le XX° siècle le site d’une des plus riches (et rares) estancias de la Patagonie chilienne, avant d’être récemment acquise pour être transformée en un parc privé baptisé « Patagonia » ; écosystème de transition entre la cordillère des Andes et la pampa argentine, elle compte grand nombre d’espèces caractéristiques de cette dernière, comme le « piche » ou le Nandu. Les prairies où paissent des centaines de guanacos, les camélidés d’Amérique du Sud, qui ont remplacé les brebis, se transforment la nuit en un terrain de chasse pour le puma qui profite pleinement de ce retour à l’ordre naturel ainsi que ses divers commensaux (renards, condors, et). Le parc est aussi le lieu privilégié de la vizcacha patagonne, qui se présente comme un hybride de lapin et d’écureuil. Nous installons notre campement pour 2 nuits au cœur de la vallée du Chacabuco sur le site de Casa Piedra et pourrons logiquement nous promener pendant 2 heures à pied.

Notre randonnée à la journée est une boucle que nous parcourons depuis de nombreuses années Nous passons la journée dans un environnement spectaculaire, où la Patagonie s’exprime pleinement avec des paysages d’une immense variété et une faune très présente. Une randonnée le long du rio Aviles, sur ses deux rives, pour observer guanacos, condors et autres représentants de la faune patagonne, dans un environnement singulier caractérisé par l’écosystème de transition déjà évoqué.

Nous rejoignons la fameuse Carretera Australe chilienne et la rivière la plus importante du Chili ; le « Rio Baker ». Ce magnifique fleuve au débit impressionnant fait partie des plus grandes rivières en monde encore non aménagées ; il a été menacé entre 2006 et 2014 par de polémiques barrages hydroélectriques. Nous arrivons à Cochrane vers midi, village qui marque la fin de la première étape de notre voyage car nous continuons après une courte pause plus au Sud pour découvrir le Pacifique.

Depuis là nous poursuivons notre périple sur la Carretera australe. Cette portion est plus sauvage encore que celle des premiers jours, peu de gens descendant tant au Sud. La route, ouverte seulement en 2003, longe encore le fleuve Baker jusqu’à son embouchure dans le Pacifique et nous amène au charmant village de Tortel, construit presque entièrement sur pilotis et faisant face aux fjords et à l’océan Pacifique. Ce village du bout du monde, situé entre deux champs de glace au fond du légendaire Golfo de Penas, à l’embouchure du fleuve Baker, à 47°51 de latitude sud et 73°35 de longitude ouest, vit essentiellement de la mer et la vie se concentre autour de son petit port.

L’histoire de ce lieu, auquel on ne pouvait accéder que par voie d’eau jusqu’en 2003, est celle du peuple Kawashkar, nomades des mers, qui ont été les premiers à vaincre tous les obstacles et adversités caractéristiques de la région. Aujourd’hui il n’en reste aucun descendant en vie. Les habitants de Tortel mêlent des coutumes gauchesques et chilotes. Le village a grandi et a été déclaré « Monument National et Patrimoine culturel du Chili ». Mais c’est toujours la nature qui décide : les conditions climatiques peuvent être si difficiles que le village se referme sur lui-même, prisonnier de la neige en hiver. L’hospitalité patagonne et l’histoire particulière de ce coin du monde en font un lieu unique en son genre. Seul 448 habitants sont recensés sur la commune de Tortel qui fait 19 000 km2 !

Depuis ce village du bout du monde nous naviguons sur un bateau local pour rejoindre l’Isla de los muertos. Ici les paysages sont à la fois luxuriants et austères : des forêts immenses laissent place à la flore primitive, qui abrite notamment de beaux colibris. Après avoir profité de ces vues nous revenons au village de Tortel. Nous profitons de la fin de la journée pour parcourir les kilomètres de passerelles de bois de cyprès qui bordent le fjord. L’odeur du bois enveloppe ce petit village du bout du monde. Nous passons la nuit dans un gîte familial du village.

Nous quittons Tortel pour repartir en minibus vers Caleta Yungay, dans le Fjord Mitchel. Ce hameau fait lui aussi partie de la commune de Tortel et est relié par cette incroyable Carretera Australe. Les paysages sont sauvages, faits de montagnes, de lagunes mystérieuses et de forêts vierges. Au port de Yungay nous prenons un ferry pour une courte navigation sur le fjord Mitchel avant de retrouver la piste un peu plus au Sud.

A une centaine de kilomètres, par une route digne de l’Himalaya ou des Andes péruviennes, nous arrivons au village de Villa O’Higgins. Construit d’abord à des fins stratégiques et peuplé de 400 habitants à l’année, Villa O’Higgins marque la fin de la « Carretera Australe ». Au-delà, on ne trouve que glaciers et lacs. L’école compte 90 élèves, et le village est situé au cœur d’une vallée de la Patagonie continentale bordée de grandes forêts de Lenga et de sommets enneigés. Ici on vit encore de façon très rurale, le football et le cheval tenant une place importante dans la vie quotidienne de ces chiliens longtemps oubliés mais aujourd’hui reliés à leur pays grâce à la route australe. Nous nous installons dans un gîte pour la nuit, pour retrouver un confort urbain tout relatif !

Nous quittons ce matin Villa O’Higgins pour rejoindre l’embarcadère sur le Lac O’Higgins, pour une extraordinaire journée, sur ce lac qui fait frontière entre Chili et Argentine, et qui débouche lui aussi de l’énorme Campo de Hielo Sur, la calotte glaciaire méridionale. La couleur turquoise et l’aspect laiteux des eaux du lac révèlent immédiatement ses origines glaciaires. Nous sommes ce matin sur un petit bateau touristique pour découvrir ce lac O’Higgins et le traverser du Nord vers le Sud. Avec plus de 800 mètres de profondeur, il est selon les spécialistes le lac le plus profond des Amériques. Depuis plusieurs saisons, le bateau que nous empruntons aujourd’hui assure une liaison régulière sur le lac et nous permet donc de rallier à pied et en bateau l’Argentine voisine, là où il fallait jusque-là un long détour en véhicule.  

C’est à Candelario Mancilla, sur la rive Sud, que nous débarquons. Nous dormons cette nuit à proximité de la ferme de Ricardo Levican, ou bien plus haut, au bord de la laguna Redonda, selon l’heure d’arrivée du bateau, toujours soumis aux aléas météo, notamment le vent qui parfois interdit la navigation sur cet immense lac O’Higgins. Nous sommes ce soir à nouveau dans une ambiance de bout du monde, faite de colons venus habiter ici à une époque où tout les coupait du monde extérieur. Nuit en refuge rustique. Si nous montons dormir au bord lac Redonda, compter 3h de randonnée.

Attention : nous calculons le jour de départ de chaque voyage pour arriver à Villa O’Higgins la veille du jour prévu des traversées du lac par le bateau qui opère ces navigations (3 fois pas semaine). Mais la météo empêche parfois la navigation et nous oblige à passer une seconde nuit à Villa O’Higgins. Dans ce cas, c’est à El Chalten que nous passerons une nuit de moins.

Ce matin en partant de chez Ricardo nous quittons le Chili au poste frontière de Candelario, où les douaniers chiliens tamponnent notre passeport pour la sortie du Chili (attention, gardez bien le petit papier de douane qui vous aura été remis à votre arrivée au Chili à Santiago car vous devrez le restituer ici). C’est ici que débute notre randonnée du jour, d’une durée de 6 heures environ (3h seulement si nous dormons au lac Redonda la veille).

Accompagnés de Ricardo et de ses chevaux qui portent nos affaires, nous partons pour le côté argentin. La piste remonte lentement vers un col où nous découvrons une limite de frontière qui marque le fait que nous avons « officiellement » quitté le Chili ce matin en partant, et que n’avons pas encore « officiellement » pénétré l’Argentine. Après le col nous basculons côté argentin, et si le temps est de la partie c’est là que nous découvrons véritablement la face Nord du Fitz Roy. Véritable flèche de granit qui se dresse vers le ciel. Une image du Fitz Roy que peu de gens ont vue !  Après une descente en forêt où nous pouvons surprendre le fameux pic à tête rouge de Patagonie, c’est sur un beau sentier que nous atteignons le “Lago del desierto”, site de toute beauté. Nous faisons de nouveau tamponner nos passeports par les douaniers, pour pénétrer cette fois officiellement le territoire argentin. Au Sud, le Fitz Roy apparaît au bout du lac, comme une promesse ! (Attention : les douaniers argentins peuvent nous exiger que les chevaux chiliens ne rentrent pas en Argentine. Dans un tel cas les guides et ceux du groupe qui le peuvent devront faire des allers retour du lieu de dépose de nos bagages pour les porter vers le Lago del Desierto).

Ce secteur n’est clairement argentin que depuis 1978. Une guerre a même failli éclater car les Chiliens s’opposaient à une rétrocession sans conditions de ce lac aux argentins… toute une histoire qui n’est d’ailleurs pas complètement enterrée. Ici un nouveau bateau nous emporte vers la rive Sud, en une demi-heure. A la pointe Sud de ce magnifique lac se trouve une piste où nous retrouvons nos véhicules pour un court transfert vers la ville de El Chalten au pied du Fitz Roy. Après toutes ces nuits nous retrouvons et apprécions le confort douillet d’un petit hôtel tranquille. Dîner libre en ville. 

Attention, si les conditions de navigation ne sont pas bonnes, la traversée peut-être retardée d’un jour et obliger à loger une deuxième nuit à Villa O’Higgins au lieu de El Chalten, ou bien 2 nuits en rive Sud du lac chez Ricardo Levican.

Notre longue expérience de cet itinéraire nous a démontré qu’à plusieurs reprises nous avons eu besoin de 3 journées au lieu des 2 prévues pour réaliser la traversée du lac O’Higgins et l’enchainement avec le Lago del Desierto, jusqu’à arriver à El Chalten. Si tout va bien, nous pourrons profiter d’une journée « extra » à El Chalten, ce qui permettra à votre guide décider quelle est la plus belle journée pour réaliser la longue randonnée jusqu’au pied du Fitz Roy. Si tout ne s’est pas passé comme prévu à cause des conditions météo ou autre imprévu, cette journée « tampon » permettra de récupérer l’éventuel temps perdu. Repas libres, nuit à l’hôtel.

Nous pénétrons aujourd’hui le Parc National des Glaciers. C’est ici que débute un trek qui nous mènera à la laguna Capri et au Mirador de los Tres. Le sentier, qui remonte en pente douce dans une magnifique forêt, offre rapidement des vues imprenables sur le Fitz Roy, qui apparaît, sublime au-dessus de la forêt. Notre marche nous amène à un beau mirador d’où le sentier s’aplanit jusqu’à la laguna Capri. Nous continuons vers le classique des classiques, LE mirador incontournable du Fitz Roy dit de la lagune des « trois glaciers ».

Le sentier, d’abord assez plat, rejoint le campement Poincenot avant de se transformer en raidillon et de gravir une ancienne moraine. Il faut compter une bonne heure d’effort pour atteindre la « Laguna de los tres », d’où l’on découvre un panorama inégalable. Face à nous se dresse le Fitz Roy, impressionnant, entouré de ses sommets satellites. Le glacier supérieur du Fitz Roy s’étale au pied de ce cirque magique, et à deux pas de là se trouve la Laguna Sucia, au-dessus de laquelle planent souvent quelques condors. Le cadre est magique et se prête au pique-nique, pourvu que la météo soit de la partie. Après une pause nous retournons à la Laguna Capri puis nous redescendons en 1h30 vers El Chalten où nous passons une seconde nuit dans notre hôtel. Repas du soir libre. Nuit à l’hôtel.  

NOTE : l’ascension de la moraine du mirador de la Laguna los Tres est facultative, ceux qui le souhaitent peuvent attendre le groupe en bas de la moraine au refuge Blanco.

Nous quittons El Chalten de bonne heure et prenons un sentier qui repart vers le Nord. Après trois heures de marche dans la vallée du Rio Fitz Roy qui mène au Cerro Torre, entre des ambiances de forêt et steppe, et une courte ascension d’une ancienne moraine, nous atteignons le mirador de la laguna Torre. Le spectacle, si le temps est avec nous, est ici exceptionnel. Après 1h de pause nous quittons la Laguna Torre pour redescendre en 2h dans la Vallée. Si tout le groupe le souhaite nous pouvons rallonger la rando » en bifurquant vers une forêt de Nothofagus sauvage où l’on croise souvent le Pic noir à tête rouge, magnifique oiseau de la région. Ensuite en 3h00 nous pouvons rejoindre les jolis lacs « Madre et Hija pour ensuite redescendre vers le village de El Chalten. Nuit en hôtel et dîner libre en ville. 600 m de dénivelé positif, 6 ou 7 h de marche environ.

Nous quittons ce matin El Chalten, avec un bus en longeant le lac Viedma et en profitant de vues sublimes des Andes au loin. Cette partie de la route traverse un paysage de pampa dominé au loin par la Cordillère des Andes. Nous arrivons après 3 à 4h de bonne route au lac Argentino, au bord duquel se trouve la ville de Calafate, qui doit son nom à l’omniprésence de bosquets de Calafate.

Après être passé par la ville de Calafate nous déjeunons puis prenons notre transport vers le fameux Glacier du Perito Moreno. Malgré tous les glaciers que nous avons déjà vus jusque-là, découvrir ce monstre de la nature sera quand même un moment fort du voyage. Classique parmi les classiques, ce glacier est une merveille, un lieu comme il en existe peu sur la planète. Enorme et bruyant, profond et limpide à la fois, il impressionne toujours autant ceux qui l’ont déjà approché. Nous avons tout le temps de savourer ses craquements, la chute de ses énormes pans de glace, et la dérive des icebergs le long du Lago Argentino.

En fin de journée nous revenons à El Calafate et en soirée il sera possible de faire un peu de shopping ou d’envoyer des nouvelles en France. La ville d’El Calafate ne doit son essor récent qu’à la présence à 40 Km du fameux glacier Perito Moreno, et c’est pour nous un premier retour à la civilisation. Nous sommes en effet maintenant au cœur du tourisme en Patagonie, pour le meilleur et pour le pire… Les boutiques sont nombreuses en ville. Dîner libre en ville et nuit à l’hôtel.

Départ très matinal vers l’Est puis le Sud en bus de ligne régulière en route vers le Chili à travers des paysages parmi les plus impressionnants du voyage, la pampa est à perte de vue et des estancias isolées sont comme posées au milieu de nulle part.

En 3h nous rejoignons la frontière, par la petite ville minière de El Turbio ou celle de Cerro Castillo selon les conditions de transports du moment, et le Chili. Après les formalités d’usage, parfois longues car tous nos bagages sont minutieusement révisés par la douane (en effet les chiliens interdisent l’entrée de tout produit frais depuis l’Argentine), nous voilà de nouveau au Chili. Une fois la frontière passée nous rejoignons en une heure environ la petite ville de Puerto Natales sur les rives du « Seno de Ultima Esperanza » (La Baie du Dernier Espoir). Nous arrivons tôt et cela nous laisse le temps de faire une petite visite de la ville pendant que les guides préparent la suite du voyage. Nous logeons dans un petit hôtel en ville. Dîner libre.

Nous continuons notre périple vers le Parc National Torres del Paine, l’un des bijoux de Patagonie, que nous allons arpenter les jours prochains. Au bout de 2 heures de route environ nous arrivons à l’entrée du parc, nous rejoignons le Campo Las Torres, qui marque l’entrée de la vallée du Rio Ascensio, celle qui amène précisément aux fameuses Torres del Paine. Aujourd’hui, une marche de 7 heures environ nous attend. Nous allons remonter une vallée qui mène aux Tours du Paine. En chemin nous pouvons observer le Cerro Almirante Nieto et ses glaciers suspendus, tandis que derrière nous se dévoilent des lacs multicolores, aux différents tons de bleus. Plus haut nous atteignons une forêt de nothofagus typique de la région, avant d’arriver au pied de la moraine qui mène aux tours. Nous avons alors à monter une moraine jusqu’au Mirador des tours du Paine. Une heure de montée dans les rochers est nécessaire pour atteindre le mirador, d’où la vue est spectaculaire sur le lac et sur les tours de granit qui dégagent une puissance titanesque. Nous profitons de ce site tranquillement, avant de redescendre toute la vallée montée ce matin. Notre transport nous emmène à notre refuge. Tous les repas sont inclus.

NOTE : Cette marche est facultative car elle se déroule à la journée. Celles et ceux qui ne se sentent pas en forme pour la réaliser pourront attendre à l’hosteria Torres ou s’arrêter à mi-chemin au refuge Chileno et attendre le reste du groupe.  

Nous quittons en véhicule le camp pour emprunter la route qui longe le lac Nordenskjold par le Sud, offrant des points de vue sublimes sur toute la face Sud du massif du Paine, et notamment les Cuernos. Nous longeons les rives du lac Pehoe, toujours dominée par le Paine Grande (3050m) et les Cuernos. Nous réalisons de courtes randonnées pour profiter des paysages forgés par les glaces du Campo de Hielo Sur, l’énorme calotte glaciaire de près de 300 Km que nous avons longée depuis que nous avons quitté Tortel, il y a une semaine ! En milieu d’après-midi nous rentrons par la route vers le sud du Parc pour rejoindre Puerto Natales (2 heures et demie de route). Nouvelle nuit dans l’hôtel du jour 17.

Nous filons toujours vers le Sud pour la dernière étape de notre traversée patagonne. Trois heures de route environ à travers forêts de Nothofagus et pampa à perte de vue pour atteindre le fameux détroit de Magellan, et deviner en face la grande île de Terre de Feu. Nous arrivons à Punta Arenas en milieu d’après-midi. Transfert à l’hôtel, dîner inclus et nuit à l’hôtel. Après midi libre en ville pour un dernier shopping.

Tôt ce matin nous regagnons l’aéroport de la capitale de la Patagonie chilienne, pour voler sur Santiago (horaire variable selon les compagnies et les disponibilités). Embarquement pour un vol qui survolera l’ensemble de votre parcours des derniers jours. Connexion pour votre vol pour la France, nuit en vol. 

Arrivée en France, horaire variable selon les compagnies. Fin de nos services.