Bolivie - Chili - Atacama Trek, bivouacs de rêve et sommets de l'Atacama

Niveau 3/5

Vous avez envie de marcher 5 à 6 heures par jour en moyenne, en mode itinérance pendant plusieurs jours consécutifs, avec des dénivelés ne dépassant pas 800 m par jour.

• Temps de marche :  5 à 6 heures / jour en moyenne
• Dénivelé : 800 m max/jour
• Portage : sac à dos à la journée
• Condition physique : Vous pratiquez une activité physique hebdomadaire et êtes capables de marcher entre 15 et 20 km/jour

Le niveau du voyage est globalement modéré , même si certaines journées comme le J6 et le J9 se rapprochent plutôt du soutenu.

Passeport en cours de validité au moins 6 mois aprés votre date de retour pour les ressortissants français.

Terres Oubliées et Escursia se dégagent de toutes responsabilités si votre entrée dans le pays vous est refusée pour non respect des règles douanières.

Aucun vaccin n'est obligatoire. Les vaccins classiques sont recommandés pour se protéger des maladies infectieuses : hépathites, fièvre typhoïde, tétanos, polio. Vérifiez qu’ils soient à jour.

Pas de traitement anti-paludéen à prévoir car nous n’allons pas en Amazonie, seule zone à risque en Amérique du Sud. Emportez avec vous vos médicaments personnels si vous en avez besoin. Prévoyez de la crème solaire car le rayonnement est fort en altitude. Aspirine et Paracétamol contre le mal de tête dû au mal des montagnes. Emportez-en avec vous. ATTENTION : Un bon anti-moustique (Insect Ecran) est indispensable de jour comme de nuit durant les trekkings. La consultation de votre médecin pour les conseils médicaux est nécessaire.

Le vaccin contre la fièvre jaune n'est pas obligatoire.
Bien qu'il le soit dans certaines régions de Bolivie, aucun de nos itinéraires ne passe dans ces zones infectées. Si vous ne voyagez que dans le cadre de notre programme, vous n'êtes donc pas concerné.e.s.
Si vous prolongez votre voyage et que vous vous rendez dans ces régions, merci de vous plier aux obligations sanitaires boliviennes.

Pour vous faire vacciner contre la fièvre jaune, merci de vous rapprocher du service des maladies tropicales du CHU le plus proche de chez vous ou de chercher un centre de vaccination agréé sur la liste du site medecinedesvoyages.net. Ce vaccin ne peut pas être dispensé par votre médecin traitant.
Un certificat international de vaccination (le fameux livret jaune) vous sera remis par le médecin assurant l'injection. Veillez à bien le conserver puisque vous devrez le présentez à l'entrée de tous les pays vous réclamant ce vaccin.

Bon à savoir: Depuis le 11/07/2016, la durée de la protection conférée par la vaccination contre la fièvre jaune et la validité du certificat de vaccination correspondant sont étendues à la vie entière du sujet vacciné. Si votre certificat a plus de 10 ans, il est aujourd'hui toujours valable, sans qu'aucune correction ne doive y être apporté. Du reste, tout changement ou ajout, toute suppression ou rature peut entraîner la nullité du certificat.

En cas de perte, pour obtenir un duplicata du certificat, s’adresser à l'administration qui a effectué la vaccination.

ATTENTION, RIEN NE PESE MAIS 10 FOIS 100 GRAMMES FAIT TOUJOURS UN KILO
 
NOTE : Cette liste a été élaborée afin de vous assurer la meilleure protection. Nous vous invitons à l'adapter avec votre propre matériel tout en la respectant rigoureusement. Pour plus de conseils, n’hésitez pas à nous contacter au 04 37 48 49 90.

L'Altiplano est une terre extrême sur laquelle nous allons bivouaquer plusieurs nuits et où les conditions exigent aux voyageurs d'être bien équipés. Nous évoluons dans un environnement de haute altitude et la variation des températures est de grande amplitude. Vous allez connaître des journées chaudes et des nuits très froides, et souvent nous nous lèverons avant l'aube. Pour y faire face, prenez plusieurs épaisseurs/couches différentes pour contrôler les apports thermiques, c'est la technique de l'oignon. La journée vous devez pouvoir faire face à toutes les conditions climatiques, du chaud au froid, et le soir vous devez vous sentir bien, au sec, au propre, au chaud.

Pour les vêtements de randonnée, une règle simple se doit d'être respectée : PAS DE COTON sauf pour les couches supérieures. Une fois mouillé, un vêtement en coton sèche très lentement. Privilégiez les vêtements techniques en fibres synthétiques, conçus pour les randonneurs, qui évacue rapidement la transpiration.

Pour les ascensions des volcans Chiguana, Tunupa et Toco, nous devons IMPERATIVEMENT partir équipés d'une veste/doudoune de haute montagne, d'un pantalon de rando hiver (ou d'un pantalon normal + collant thermique), d'une écharpe, de gants d'alpinisme ou de ski et d'une grosse paire de chaussette. Il n'y a pas de glacier aux sommets, prenez donc de bonnes chaussures de randonnée, de préférence montantes. S'il arrive qu'un des sommets soit enneigé (très rare), l'ascension sera remplacée par une autre ou par une randonnée. Prenez une gourde plutôt qu'une poche à eau (camelback), aspirer de l'eau à haute altitude essouffle beaucoup.

Il est très peu probable qu'il pleuve mais comme il est très difficile aujourd'hui de prévoir la météo, il est préférable que votre veste soit imperméable ou que vous voyagiez avec une cape de pluie légère.
 
Bon à savoir : si au quotidien vous êtes adepte(s) des sandales, des tongs ou du pied nu, sachez que lorsqu'ils ne sont pas chaussés nos pieds gonflent, reprennent leur taille naturelle. Avant de partir randonner, prenez soin de porter des chaussures et chaussettes une à deux semaines avant le départ pour vous reconditionner aux chaussures et ne pas souffrir pendant la marche
 
Faîtes des photocopies de vos papiers importants et rangez-les dans votre valise.
 
Les tentes et les matelas sont fournis, tout comme la logistique de trek.

Documents

• VOTRE PASSEPORT VALIDE 6 MOIS APRES LA DATE DE RETOUR.
• Vos papiers d'assurance assistance/rapatriement.
• De l'argent liquide en Euros au cas où votre carte bancaire ne fonctionne pas. Ne changez pas d'argent dans un aéroport car les commissions y sont en géneral très importantes. À Arica les bureaux de change ne seront pas ouverts lors de votre passage. Vous pourrez retirer des Pesos chiliens dans un distributeur automatique. En Bolivie, vous pourrez changer des Pesos chilien pour des Bolivianos à la frontière uniquement. Après, ce sera impossible.
• Une pochette passeport, discrète, de couleur pâle qu'on porte autour de la taille ou en bandoulière pour y mettre les documents importants.

Bagages

• Un sac souple de 90L ou 110L, type North Face Duffel Bag. Il voyagera en soute dans l'avion. Voyagez léger, vous rendrez les manutentions moins pénibles, essayez de rester sous les 20 Kilos. Pas de valise et attention aux éléments rigides (roulettes, armatures, poignées rétractables, ...). Nous allons charger/décharger ces sacs tous les jours, les éléments rigides peuvent être endommagés. Notre prestataire local et nous-même ne nous portons pas responsables pour les dommages que peuvent subir vos bagages. Notez aussi que l'environnement de ce voyage est très poussièreux et que vous risquez d'encrasser les roulettes d'une valise.
• Un sac à dos 30/40L pour transporter vos affaires de la journée. Les sacs équipés d'un dos en filet tendu sont un grand atout contre les désagréments de la transpiration. Bien qu'il soit très peu probable qu'il pleuve, lui ajouter une housse de pluie si elle n'est pas vendue avec le sac. Ce sera votre bagage de cabine dans l'avion.

Couchage

• Sac de couchage de niveau confort -5°C à -10°C. Un sac bien isolé en synthétique ou en duvet. Pour moins de pertes de chaleur, on choisira un sac de forme momie. C'est votre équipement le plus important. Il peut faire tous les temps possibles durant les journées, cela n’aura aucune importance si vous dormez bien.
• Un drap-sac en soie. Aussi surnommé le "sac à viande", il permet de gagner un ou deux degrés mais il sert surtout à ne pas salir votre sac de couchage. Il est conseillé de ne pas laver le duvet pour garder ses propriétés isolantes, le drap-sac vous permettra de le garder propre.

Vêtements

• Des vêtements confortables et décontractés pour les journées "tranquilles". Prévoyez une tenue propre pour votre voyage retour.
• Des sous-vêtements pour toute la durée du voyage. Si vous comptez faire des lessives, n'oubliez pas un petit savon de Marseille, le plus simple possible, sans parfums ajoutés.
• Bonnet en matière synthétique pour sécher plus rapidement ou bien la bonne vieille laine. Assurez-vous qu'il puisse couvrir vos oreilles. Pour les journées plus fraîches et/ou humides, mais surtout pour le soir.
• Chapeau, casquette ou buff. Le plus efficace est l'imperméable à bord large, le chapeau de type "pêcheur ", quoiqu’on en trouve maintenant faits de membranes imper-respirantes de type Goretex. Assurez-vous qu'un cordon le retienne du vent.
• Un foulard ou cache-cou (type Buff).
• T-shirts légers manches courtes / débardeurs.
• Hauts de corps légers en matière synthétique.
• Sous-vêtements thermiques (T-shirt + collants) pour se protéger du froid des nuits en altitude.
• T-shirt synthétique à manches longues, le plus léger possible, en tissu synthétique. C'est la meilleure protection contre le soleil, les insectes piqueurs (risque à Salta uniquement).
• Chemise(s) à manches longues ou tunique en tissu léger (coton, lin...) confortable et légère. Les poches à rabat ou avec fermetures à glissières sont très pratiques ainsi que l’option du système de retenue pour raccourcir les manches. Ce genre de vêtements vous protègera du soleil.
• Laine Polaire avec membrane Wind Stopper, haut à manche longue en laine polaire avec membrane Wind Stopper pour couper du vent.
• Laine polaire type Polartec 200 chaude et isolante si possible. Préférez les polaires "à poils longs".
• Veste imper-respirante type Gore Tex. Nous privilégions une veste imper-respirant légère et compact, avec bien entendu une bonne capuche bien couvrante. Il existe plusieurs membranes comme GORE-TEX, Conduit Entrant, etc... Privilégiez les 2 et 3 couches plutôt que les packlight, très fragile au frottement. Ce n’est pas une veste qui tient chaud !
• Poncho/cape imperméable muni d'une capuche et fait d'une pellicule plastique mince. Se plie dans une toute petite pochette. Considérer un modèle qui peut recouvrir votre sac à dos si vous ne possédez pas déjà un protège-sac imperméable. Avec un protège sac imperméable et un bon manteau 100% imperméable avec capuche, pas besoin de cape de pluie.
• Une doudoune bien chaude pour le soir.
• Gants chauds Type gant de ski, chauds et étanche.
• Pantalon de marche confortable en tissu synthétique et léger de préférence. Ce type de pantalon est infroissable, donc idéal pour le voyage. Si vous optez pour l’option convertible (pantalon-short), vous pourrez plus facilement vous ajuster selon les aléas de la température. Un seul pantalon est souvent suffisant pour les jours plus actifs. Prévoyez aussi un autre pantalon, plus confortable pour les jours moins physiques.
• Un maillot de bain pour vous baigner dans la source chaude du Peinado et les thermes de Fiambala.
• Chaussures
  • Chaussures de marche à tiges hautes pour les ascensions et les randonnées plus longues. Prenez avec vous votre bonne vieille paire de chaussures de moyenne randonnée (fraîchement traitées à l'imperméabilisant si nécessaire). Si elles sont neuves, prenez le soin de bien les "casser" avant le voyage. Une chaussure qui ne vous procure aucune ampoule est d’une valeur inestimable. Elles doivent vous apporter un soutien au niveau de la cheville sur un terrain inégal et rocailleux.
  • Chaussures à tiges basses pour les balades. Des chaussures légères offrant un certain support et ayant une bonne semelle antidérapante. Elles peuvent être remplacées par des chaussures à tiges hautes, souples et légères.
  • Chaussettes de randonnée. Il y a sur le marché une multitude de chaussettes de randonnée, elles doivent être ajustée et bien serrer le pied. Voyez en fonction de votre confort et de votre portefeuille mais notez que le pied est la partie de l’anatomie la plus sensible chez le marcheur. Une bonne chaussette élimine les risques d’ampoules. Vous pouvez utiliser une chaussette mince comme première couche puis une deuxième pour réduire la friction sur le pied (c'est ce qui provoque les ampoules) et la reporter entre les deux couches de tissu. Chaque pied est différent, donc choisissez le système qui vous va le mieux.
    - Tongs/sandales (facultatif). Les fameuses tongs avec la bride en V qui passe entre les orteils. Celles que l’on se procure pour une poignée de trente sous… Pour profiter plus facilement des eaux thermales et pour se détendre le soir ou à la pause. Les plus frileux préfèreront cependant une paire de sandales avec lesquelles on peut porter de grosses chaussettes.

Petit matériel

• Bâtons de marche télescopiques. Les bâtons télescopiques permettent un ajustement pour tous les types de terrain. Quant à savoir s’il faut le système de ressort, une poignée plus ergonomique ou autre, cela dépend de votre portefeuille mais ne sont jamais essentiels. Les bâtons permettent de réduire la charge sur vos genoux (10 à 15%). Prenez le soin de les attacher ensemble durant le transport et d'y ajouter des embouts en caoutchouc (ou autre) pour protéger vos affaires.
• Gourde 1L ou plus. Le modèle à gros goulot de Nalgène est pratique car il est facile à remplir. Il existe aussi des gourdes avec filtres à charbon. Avec ce matériel, plus besoin de pastilles de chlore, un très grand confort.
• (facultatif) Pastilles de chlore (type Micropur) pour purifier l'eau. S'achète en pharmacie. Antésite, Ricqlès, jus de citron, ... sont très pratiques pour cacher le mauvais goût du chlore. Nous vous fournissons de l'eau minérale pendant toute la durée du voyage, ces pastilles de chlore ne serviront donc qu'en cas d'urgence.
• Couteau pliant. Aaah, l'éternel Opinel… (à ranger impérativement dans votre sac de bagage en soute).
• Vos barres de céréales / barres énergétiques préférées.
• Sacs en plastique. Prenez-en plusieurs de différents formats. Les très grands Ziploc pour congélateur ou les sacs des magasins de plein air sont très résistants.
• Lunettes de soleil. Modèle confortable qui vous assure une bonne protection UVA – UVB de type 4. Pour cette raison, évitez les modèles bon marché. Vous allez passer plusieurs heures sur des salars, la réverbération est aussi forte que sur la neige.
• Lampe frontale. Plus pratique qu'une lampe de poche traditionnelle car elle vous laisse les mains libres. Ne pas oublier d'apporter des piles de rechange.
• Une aiguille et du fil.
• Une cordelette, au 1001 usages, et quelques pinces à linge.
• (facultatif) une bouillotte, pour les plus frileux. Glissez-la dans votre duvets 30mn avant d'aller vous coucher.
• Votre matériel photo / vidéo
  • Batteries de rechange.
  • Plusieurs cartes mémoire.
  • Multiprises. Aujourd'hui, nous avons tous plusieurs appareils électroniques à recharger en permanence. Les prises des chambres d'hôtel ne sont plus en nombre suffisant.
  • Un adaptateur prise secteur universel. Les prises sont sensées recevoir les appareils européens (Type C) et américains (Type A) mais certaines, de mauvaise qualité ou dégradées tiennent mal en place certains modèles de fiches.
  • Jumelles (facultatif). Lunettes d’approches légères et compactes sont conseillées. Plusieurs marques proposent de bons modèles, faciles à transporter (Bushnell, Nikon, Pentax, Zwarowski, etc.).
• Batterie solaire rechargeable :
  En ce qui concerne les batteries de voyage, difficile de conseiller un modèle tant la technologie évolue rapidement. La marque Xmoove produit du matériel de qualité. Notez que ces appareils s'appellent " Solar power bank" en anglais. Pensez à le charger avant de partir pour avoir un matériel prêt à utiliser. Pour choisir une batterie solaire adapté aux voyages en milieux isolés, voici les critères à prendre en compte :
  • Capacité de stockage de la batterie : doit être supérieure à 10.000 voire 15.000 mAh (voire même supérieur à 20.000mAh si vous avez plusieurs appareils à charger).
  • Le voltage doit être supérieur ou égal à 5V voire même à 7,5V pour certains GPS (Attention, la plupart de ces batteries solaires sont trop faibles pour recharger des ordinateurs portables qui ont une tension d'entrée comprise entre 12 et 24V).
    
  • Doit être étanche.
    
  • Doit être robuste.
    
  • Doit fournir la connectique adaptée à vos appareils ou alors vous devez aussi penser à  acheter des adaptateurs.
    
  • Plus le panneau solaire est grand, plus l'appareil charge vite mais plus il est lourd. Il existe des modèles dépliables à plusieurs panneaux. Comme vous devez porter ce matériel sur votre sac, privilégiez un appareil assez léger.
• Serviette de voyage en viscose ou matériel similaire, de type chamois séchant rapidement et de grandeur moyenne.
• Petite "trousse toilette-étui" contenant votre nécessaire de toilette dont voici un exemple : Dentifrice, brosse à dents, soie dentaire, savon et shampooing biodégradables, anti-sudorifique, coton-tiges, rasoir et crème à raser, mouchoirs, lunettes correctrices de rechange ou lentilles cornéennes et liquide nécessaire, etc. Tout ce dont vous avez absolument besoin. Il est suggéré de réduire les contenants et les contenus.
• Papier hygiénique et un briquet pour le brûler les feuilles après usage.
• Lingettes nettoyantes. Attention, il n'existe pas de lingette biodégradables. Les marques qui le prétendent ne précisent pas que seules les fibres le sont et pas les produits dont elles sont imbibées. Les lingettes doivent être jetées à la poubelle après usage.
• Gel hydroalcoolique.

Pharmacie

Afin d'avoir toujours sous la main tout ce qu'il vous faut pour soigner les petits bobos. En voici une liste non exhaustive :

• Crème solaire : à chaque type de peau son indice. Renseignez-vous avant d'acheter une crème solaire mais notez que pour ce voyage une crème indice 30 est un minimum pour les peaux claires les plus robustes, et une crème indice 50 un minimum pour les peaux claires les plus sensibles. N'oubliez pas qu'à certains moments du voyage, nous évoluerons sur des salars et que la réverbération y est extrêmement élevée.
• Crème hydratante pour la peau et baume à lèvre. L'Atacama tient le record de l'endroit le plus sec de la planète.
• Crème type homéoplasmine. Elle aide beaucoup à graisser les muqueuses et notamment à éviter de saigner du nez à cause de la sécheresse du climat.
• Gel Osmosoft ou similaire pour apaiser les coups de soleil.
• Liquide ou crème antibiotique de type Polysporin ou de marques génériques en petite bouteille de 15 ml pour desinfecter les plaies.
• Gouttes ophtalmiques.
• Compeed Pour prévenir et/ou guérir les ampoules.

Médicaments sans ordonnance

• Antihistaminiques standards ou à croquer. Pour les personnes souffrant d'allergie, ils aident à en soulager les symptômes (éternuements, écoulement nasal et démangeaisons). Ils sont plus utiles si vous les utilisez avant de vous exposer aux allergènes.
• Anti-diarrhéique. Médicament tel que l'Imodium ou toutes autres marques génériques. Ces médicaments stoppent la diarrhée mais ne la guérissent pas l'infection. Vous devez impérativement consulter un médecin pour qu'il vous prescrive des antibiotiques si c'est nécessaire.
• Soluté de réhydratation orale pour se réhydrater en cas de diarrhées aigües (très important). Vous pouvez l'improviser sur place également en mélangeant une cuillère à café de sucre et une cuillère à café de sel dans un litre d'eau.
• Pansements, bandages, compresses et sparadrap.
• Sirop ou pastilles contre la toux.
• Ibuprofène ou Paracétamol (ne pas mélanger ces deux médicaments).
• Anti nauséeux.
• Médication pour infections urinaires et/ou vaginales.
• Pillules de mélatonine. Elles sont vendu en doses de 1 gramme sans ordonnance. Aide l'organise en cas de trouble du sommeil. Idéal pour le décallage horaire et pour ceux qui ont deu mal à s'endormir en altitude.

Médicament avec ordonnance, demandez son avis et ses conseils avec votre médecin :

• Antibiotiques à large spectre pour traiter les infections (surtout intestinales).
• Nifuroxazide pour traiter les diarrhées aigües d'origine bactérienne.

Pensez bien à emporter vos éventuels médicaments personnels !

Conseils

Rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles, lingettes, batterie, spray et contenants de produits d’hygiène vides etc..). Rares sont les pays ayant ces structures de gestion et recyclage des déchets. De manière générale limiter les emballages et privilégier les biodégradables. 
A savoir : les destinations interdisant l’importation de sacs plastiques sont de plus en plus nombreuses, éviter d’en emporter en voyage et dans tous les cas les rapporter chez vous si vous en avez. 

Laisser toujours intact un lieu de bivouac ou de pique-nique, même s’il s’agit de déchets qui sont ou semblent biodégradables. 

Chaque voyageur est invité à avoir une consommation d'eau raisonnée lors des douches et encore plus dans les pays où elle se fait rare.

Hygiène : 

• Savon multi-usages solide et biodégradable (shampoing, corps, lessive) ou liquide en contenant à remplir à chaque voyage.
  Dentifrice bio
• Crème solaire biodégradable minérale qui respecte les fonds marins.
• Protection anti-moustiques à l’icaridine (éviter le deet).
• Gant de toilette et/ou lingettes lavables en tissu, ou biodégradables de type fibre de bambou qui seront séchées et brûlées.
• Oriculi ou cotons tiges biodégradables
• Idéalement pour les femmes : coupe menstruelle, serviettes hygiéniques lavable ou culottes menstruelles.
• Lingette lavable aux ions d’argent pour les pauses pipi en randonnée
• Mouchoir en tissu

Petit matériel : 

• Gourde impérative (éventuellement gourde filtrante selon votre voyage) et/ou pastilles purificatrices d’eau / thermos. Nous avons un partenariat avec Katadyn sur la gourde filtrante Be Free et vous pourrez bénéficier d’un code de réduction de 30%, nous le demander à votre inscription.
• Un kit de couverts réutilisables si demandé dans la liste d’équipements de votre voyage
• Petite batterie externe (à mettre en bagage à mains)
• Cendrier de poche pour les fumeurs

Climat :

Hébergement & Nourriture :

Pourboires

• Un budget "pourboire" total raisonnable se situe autour de 100€ par personne, en fonction de la satisfaction de chacun, à répartir aux membres des équipes. Donner "trop peu" peut être mal perçu par vos hôtes, et donner "trop" déséquilibre le rapport à ce dit pourboire et peut créer des attentes des équipes qui ne seront pas satisfaites par chaque groupe. C'est une dépense non obligatoire mais qui est attendue et pour laquelle il faut rester raisonnable. À vous de trouver le bon équilibre.
• Sauf prestation exceptionnelle de la part d'un membre de l'équipe que vous souhaiteriez récompenser, la hiérarchie des postes doit être respectée. Le pourboire le plus important est donné au guide (3 à 4€ par jour et par personne), puis à l'équipe logistique : assistants, cuisiniers, porteurs, muletier, ... (2 à 3€ par jour et par personne) et enfin aux chauffeurs (1 à 2€ par jour et par personne).
• Plus l'équipe est nombreuse, plus les pourboires seront divisés entre les différents membres de celle-ci.

Argent, change

• Prenez 100 à 200 Euros avec vous pour anticiper un éventuel problème avec votre carte bancaire (perte, dysfonctionnement, ...).

Pour ceux qui peuvent prendre plus de temps, il est facile de poursuivre le voyage dans trois directions :

• Le Nord-Ouest argentin. Il existe un bus quotidien qui relie San Pedro de Atacama à la ville de Salta. Visiter la partie Argentine de la cordillère sur une semaine ou plus est un très beau complément à ce voyage. C'est le versant plus verdoyant des Andes, les vallées sont fertiles, habitées, heureuses. C'est un très bel endroit pour approcher la culture andine. Le décor quant à lui est splendide, en effet les paysages sont très contrastés, on passe de la forêt tropicale au désert et la montagne change de couleur "à chaque kilomètre". C'est aussi une région au terroir réputé et le vignoble le plus haut du monde. Le cépage torrontes y donne un vin fameux. Les infrastructures modernes permettent de louer un véhicule et d'être autonome très facilement.

• L'île de Pâques, il n'est plus besoin de la présenter, son nom est déjà une promesse de bout du monde et d'ambiance baigné de mystère. De retour à Santiago, il suffit d'organiser un vol en connexion pour prolonger votre voyage aux antipodes. Il est possible d'y réserver des prestations encadrées par un guide ou tout simplement des nuits d'hôtel et un véhicule de location (vélo, moto, voiture, …).

• Repasser par Santiago au retour nous permet aussi tout simplement de découvrir sur quelques jours la capital et sa région. C'est l'occasion de séjourner à Valparaiso, la ville de Pablo Neruda, et de profiter de sa douceur de vivre. Nous vous proposons de réserver des transferts entre l'aéroport, Valparaiso et Santiago ainsi que des nuits d'hôtel.

Au-delà de ces trois suggestions, tout est envisageable, le pays est grand et la cordillère des Andes s'étend du Nord au Sud du Chili. Contactez-nous pour en parler de vive voix.

Climat
Le désert d’Atacama est une zone de montagnes et fait partie intégrante de la Cordillère des Andes. De plus l’altitude moyenne y est élevée, autour de 3500m en moyenne. Le climat est très froid la nuit et extrêmement sec, avec un écart thermique très élevé entre le jour et la nuit. En montagne, les températures peuvent tomber à -10ºC la nuit en juillet/août, et en journée dans les montagnes on peut avoir chaud car le soleil tape fort ; mais on peut également avoir froid en journée à cause du vent. Bien qu’étant très sec, le climat peut changer rapidement et une bourrasque de neige occasionnelle est possible. La poussière soulevée par le vent dans l’après-midi fait partie intégrante du voyage, du moins certains jours. Il est important d'être bien équipé contre le froid du soir : Duvet -10°C confort, Veste doublée avec membrane Goret Tex™, sweatshirt polaire + veste polaire, collants thermiques, bonnet, gants, chaussettes épaisses.
 
Hébergement et nourriture
Ce trek vous emmène successivement sous tente, en refuges communautaires, chez l’habitant, et en hôtels plus classiques à Arica et à San Pedro de Atacama. Sous tente c’est notre équipe autour d’Enrique et Eduardo qui nous préparera à manger, et le midi le plus souvent nous mangerons de copieux pique-niques. Prévoyez bien votre duvet, comme indiqué sur la liste d’équipement.
 
Encadrement
Un guide de Montagne Chilien francophone vous accompagne tout au long du séjour, depuis votre arrivée à Arica jusqu’à votre départ d’Arica. Il s’agit d’Eduardo, mais il se peut qu’il soit déjà engagé par d’autres obligations, auquel cas ce sera un autre guide de notre équipe qui encadrera ce voyage. Vous êtes dans de très bonnes mains ! Le plus souvent c’est Enrique, l’associé d’Eduardo, qui prend sa place.

Bon à savoir
Afin de réserver vos vols intérieurs, nous avons besoin pour chacun d’entre vous, et cela DÈS VOTRE INSCRIPTION du scan de votre passeport ou des informations suivantes : Nationalité, numéro du passeport, date de délivrance, date d’expiration, date de naissance, profession. Merci de nous les communiquer dès la confirmation de votre voyage. Le cas échéant, si vous n’avez pas encore votre passeport à la date de l’inscription, nous comptons sur vous pour nous les faire parvenir aussi vite que possible. Faute d’avoir ces éléments à 90 jours du départ, il est possible qu'un supplément soit facturé pour les vols intérieurs, si la classe de réservation prévue n’est plus disponible.
 
Sécurité
Le Chili est sans doute le pays le plus sûr de toute l’Amérique du Sud. Seule Valparaiso est une ville où sortir la nuit dans certains quartiers est déconseillé. Vous n’êtes donc pas concernés. Cependant il faut toujours garder en tête qu’exhiber appareils photos ou autres objets de valeur est non seulement très malvenu mais aussi risqué vis-à-vis d’éventuels pick-pockets. Quant à la Bolivie, nous la traverserons dans sa partie la plus désertique et par définition la moins peuplée.

Arrivée au Chili
- Lorsque vous entrerez au Chili et en Bolivie, l'agent des douanes vous remettra un papier volant, la "tarjeta unica migratoria". Conservez-les précieusement, vous devrez les rendre en sortant des pays.
- L'aéroport de Santiago est aujourd'hui saturé. Des travaux d'agrandissement sont en cours et les nouveaux terminaux seront livrés en 2020. D'ici là armons de patience et notons que le passage de la douane, du contrôle sanitaire, de la récupération des bagages, des enregistrements des bagages et du contrôle de sécurité sur les vols intérieurs prennent 2 heures environ. Si vous voyez que le temps passe et devient trop court pour votre correspondance, interpelez un agent de l'aéroport et montrez-lui votre billet, il vous fera passer par une file d'attente prioritaire.
- IMPORTANT : Le Chili impose un contrôle sanitaire très sévère. Sous peine d'amende, il est interdit d'introduire dans le pays : des végétaux (fruits, fleurs, objets en bois), des produits d'origine animale (viande, produits laitiers, miel...). Retrouver plus d'info 

En cas de longue correspondance à Santiago
Les vols pour Arica sont souvent mal connectés avec les arrivées des transatlantiques, ce qui entraîne souvent de longues attentes à l'aéroport. Notez qu'il existe une consigne à bagage dans l'aéroport de Santiago. Elle se situe au rez de chaussée, dans le hall des arrivées, porte 1.
https://www.nuevopudahuel.cl/services/left-luggage-facility-0?language=en
Vous pouvez rejoindre le centre ville de Santiago pour manger une bonne soupe de poisson (ou un autre délice de la mer) au "Mercado central", les halles de la ville ou pour visiter le centre historique.
Dans le hall des arrivées, niveau 1 (rez-de-chaussée), porte 4, la société Transvip assure un service de navettes et de taxis vers le centre ville. Précisez que vous souhaitez vous rendre à la "Plaza de Armas", au "Museo Historico Nacional". À côté de l'entrée de ce musée se trouve un office de tourisme dans lequel vous pouvez retirer un plan du centre-vill et bien d'autres d'autres informations. Pour revenir à l'aéroport, le plus simple est d'interpeler un taxi dans la rue et demander "Al aeropuerto". Vous pouvez aussi demander un transfert aller/retour à l'aéroport à la société transvip.
Fixez-vous pour objectif d'enregistrer vos bagages dans le vol intérieur au minimum deux heures avant le décollage pour Arica.

Argent, change
- Prenez 100 à 200 Euros avec vous pour anticiper un éventuel problème avec votre carte bancaire (perte, dysfonctionnement, ...)
- Les bureaux de change des aéroports pratiquent toujours une commission très importante et, le jour 3, vous partirez d'Arica avant l'ouverture des bureaux de change du centre ville. Le plus intéressant sera de payer le commerçant avec votre carte bancaire ou de retirer de l'argent dans un guichet automatique. Pensez à retirer suffisamment de liquide en Pesos chilien pour pouvoir changer contre quelques Bolivianos à la frontière. Tout est inclus dans votre voyage sauf un repas à San Pedro de Atacama. Vous aurez peu de dépenses en dehors des boissons lors des repas et de quelques souvenirs.
- En Bolivie, vous ne pourrez changer de l'argent qu'à la frontière. Aucune possibilité ensuite.

La légende raconte qu'en 1545, à Potosi, dans la sierra bolivienne, le berger Diego Huallpa se rendit sur le mont Sumaj Orcko pour chercher des lamas égarés. Au détour d'un buisson de paille, il découvrit un rocher marbré de veines d'argent. C'est ainsi que commence l'histoire du célèbre" Cerro Rico" de Potosí, cette montagne d'argent qui a fait la fortune de l'Europe. Potosí devient un centre d'attraction mondial où l'on vend les perles de Ceylan et où l'on frappe la monnaie philippine. En 1610, Potosí compte 160 000 habitants. Peintres, sculpteurs, orfèvres, architectes, musiciens et écrivains s’y côtoient. En parallèle à l'essor de Potosi se développe le port d'Arica. Il devient un des centre d'exportation principal des minerais et de l'argenterie pendant plus de deux siècles. Des caravanes de milliers de mules et lamas descendaient les cargaisons aux galions espagnols qui embarquaient la précieuse marchandise vers Lima puis l'Espagne.
C'est sur cette route de sentiers, une des plus vitale de l'Empire espagnol, que nous commençons notre grand voyage. Vestige d'un passé glorieux, elle nous permet de nous acclimater tout en douceur, phase essentielle pour préparer nos ascensions en altitude.

Le plus gros filon d'argent jamais exploité de notre histoire a enrichi l'Espagne et l'Europe d'une fortune incalculable. On vivait dans le luxe à Potosi et tout était acheminé par Arica (jusqu'à des pianos) à dos de mules et de lamas. Selon l'historien espagnol Don Ramon Maria Serrera Contreras, le "Camino Real" entre Potosi et Arica a été le réseau routier le plus important de la couronne espagnole puisqu'y circulait le sang de l'Empire, l'argent, à dos de mulet. L'historien commente "Il est toujours paradoxal aujourd'hui que le plus important flux métallifère de l'Histoire de l'humanité, qui a servi d'agent modernisateur des structures économiques d'Europe et de facteur décisif à la création d'un modèle économique de dimensions planétaires, ait été conditionné à des conditions de transport héritées de l'antique tradition inca."

Le chroniqueur carmélite espagnol Fray Antonio Vasquez de Espinoza parcourut ces terres au début du XVIIème siècle et publia son œuvre "Résumé et description des Indes Occidentales". On y trouve cette description d'Arica : "[...] la ville comptait, en 1618, 100 espagnols et des milliers de serviteurs (des amérindiens nommés les yanaconas et des esclaves africains) pour entretenir la ville et les haciendas qu'ils possédaient un peu plus haut dans la vallée d'Azapa. On y croisait aussi beaucoup de voyageurs en transit qui entraient et sortaient par la mer et par la montagne. L'activité du port d'Arica était intense, c'était le centre d'échange de toute les terres du Haut-Pérou (l'actuelle Bolivie). Y arrivait les navires espagnols chargés de marchandise du vieux continent, du mercure extrait des mines de Huancavelica (Pérou), de vins. On y embarquait tout l'argent extrait des mines de Potosi, Oruro, Porco, Berenguela, Lipes, Chicas. Y accostait toutes les armées du Pacifique pour protéger ce trésor et l'escorter jusqu'à Lima, escale sûre et fortifiée de tous les bateaux qui arrivaient du Chili."

Après un long voyage, s'ils parvenaient à échapper aux assauts des pirates, les navires arrivaient au port fluvial de Séville. La Tour de l'Or est la témoin muette des va-et-vient des milliers de bateaux qui s'arrimèrent à ses berges et des millions de tonnes d'argent et d'or qui sont entrées en Europe par ses portes. Le trône des rois d'Espagne, dans la cathédrale de Séville, est le fier reflet de la grandeur de l'Empire espagnol entre le XVème et le XVIIème siècle. C'est dans l'actuelle "Archives des Indes (Casa Lonja) que sont conservés la plupart des documents comptables des cargaisons d'argent qui débarquaient à Séville. Notre ami Eduardo, guide de cette aventure, anthropologue de formation, est allé fouiller ces registres pour retrouver la trace des sentiers de la route de l'argent que nous avons le privilège de parcourir aujourd'hui dans ce beau voyage, notre "Trek au sommet de l'Atacama".

Le vieux qui lisait des romans d'amour - Auteur : Luis Sepulveda
Traduction François Maspero
Editeur Points, Date de parution janvier 1997
 
Chili et l'île de Pâques - Collection Bibliothèque du voyageur
Editeur Gallimard, Date de parution octobre 2011

Le dernier mousse - Auteur : Francisco Coloane
Traduction François Gaudry
Editeur Points, Date de parution mars 1998
 
Atacama - Auteur : Serge Brunier
Editeur Nathan, Date de parution octobre 2004
 
Chili, infinies latitudes - Auteurs : Olivier Michaud, Michel Zalio
Editeur Cacimbo, Date de parution septembre 2006

Camanchaca - Auteur : Diego Zuñiga
Editeur Christian Bourgois, Date de parution Mars 2015

L'oeuvre d'Hernán Rivera Letelier
L'art de la résurrection - Editeur Métailié - Parution septembre 2012
Le virtuose - Editeur Métailié - Parution septembre 2008