Climat :
Nous voyagerons fin novembre et début décembre donc en pleine saison sèche, mais le relief accidenté de certaines zones ne nous met pas à l'abri de l'une ou l'autre averse. Au cours de ce voyage, les températures seront extrêmement variables, pouvant passer du 35-40°c de l’Omo par moments au 2-5°C du plateau du Sanetti (pour celles et ceux qui viendront dans le Balé) si le ciel y est couvert. Il convient donc de prévoir des vêtements pour toutes saisons, mais plus pour la chaleur !
Reliefs tourmentés, déserts brûlants, forêts impénétrables… donnent à l’Éthiopie l’aspect d’un grand puzzle composé de pièces disparates. Le pays compte 80% des plus hautes montagnes d’Afrique, formées de basalte au Tertiaire. La moitié de l’Éthiopie est à plus de 1200 mètres d’altitude, un quart à plus de 2000 mètres, et 20 montagnes dépassent les 4000 mètres. Orientées selon un axe nord-ouest / sud-est, fracturées par le Rift est-africain, ces hautes terres, les plus étendues du continent africain, jouissent d’un climat alpin. Tandis que les basses terres, si elles sont suffocantes de sécheresse à l’Est, à l’Ouest, vers les plaines du Soudan, la moiteur est difficilement supportable. À l’Est, le triangle Danakil, avec la dépression du Dallol à 120 mètres sous le niveau de la mer, le second point le plus bas du continent africain, est une des zones les plus chaudes du globe. Plus au sud, le désert de l’Ogaden, d’altitude moyenne de 1200 mètres, descend en pente douce vers les rivages somaliens. À l’extrême sud du pays, s’étend la grande plaine semi-désertique borana et la région de l’Omo, à quelques 800 mètres d’altitude, constituée de collines et forêts qui bordent les cours d’eau.
Kremt, les grandes pluies arrivées du bassin du Congo de juin à septembre, arrosent les hautes terres d’un mètre d’eau en quelques semaines. Entre fin-janvier et mars, c’est la petite saison des pluies, belg. Mais les climats sont très disparates. Ainsi, à l’Est, la dépression Danakil peut passer plusieurs années sans la moindre goutte d’eau, tandis que les forêts de l’Ouest se trouvent arrosées à longueur d’année. Et que dans le sud, les grandes pluies tombent dès le mois de mars jusqu’en mai, alors que les petites pluies se répartissent entre octobre et novembre. Dans le pays, elles donneront naissance à quatre grands bassins hydrographiques : le Nil Bleu au Nord, l’Awash et le Wabé Shébéllé à l’Est, l’Omo au Sud. Avec les nombreux lacs qui parsèment le paysage, l’Éthiopie mérite bien le surnom qu’Hailé Sélassié lui a légué : « le château d’eau de l’Afrique de l’Est »…
Hébergement
Hôtel en chambre double en hôtel 3*, quelques nuits en hôtels locaux simples ailleurs et quelques nuits en lodge de charme lorsque cela est possible. Pour les nuits en camp, sont fournies les tentes doubles, vous devez prendre votre duvet et un petit matelas.
Nourriture et boissons
Repas dans des restaurants locaux pendant l'approche en véhicule. Pendant le trek, repas copieux préparés par un cuisinier. Eau à traiter avec du micropur.
Santé
Les vaccinations contre la fièvre jaune et la fièvre typhoïde ne sont plus obligatoires, mais fortement conseillées.
Ce voyage dans le Sud se déroulera dans sa vaste majorité dans des zones où le paludisme est endémique. Un traitement anti-paludique est donc conseillé. Précaution indispensable : emportez un bon répulsif et portez des vêtements longs en soirée.
Voyager est une occasion idéale pour se mettre à jour avec les vaccins contre le Tétanos, la Diphtérie et la Polio.
Quelles que soient la durée et les circonstances de séjour, l'OMS conseille à tout le monde qui voyage en Afrique d’être protégé contre l’hépatite A.
Tout ceci doit être discuté avec votre médecin traitant ou un médecin attaché à un centre de renseignements pour voyages.
L’eau du robinet est impropre à la consommation. Évitez à tout prix les légumes crus et les fruits non pelés.
Monnaie et change :
La monnaie nationale éthiopienne est le birr (ETB) divisé en 100 centimes
1 Euro (EUR) = 35,20 Ethiopian Birr (ETB), taux du 18 décembre 2019.
Les cartes de crédit sont acceptées dans les hôtels de la capitale, et des distributeurs commencent à fleurir ici ou là à Addis Abéba...
Néanmoins, il est mieux de prévoir de l’argent liquide.
Si le change à l'aéroport n'est pas possible à l'arrivée, nous ferons changer notre argent par notre correspondant local et/ou notre accompagnateur pour éviter les pertes de temps inutiles à la banque (formalités très longues) afin de débuter au mieux la première journée.
Il est préférable d’emporter des euros, les billets sont acceptés partout. Ne perdez pas de temps ni d'argent en achetant des dollars...
Tarif des prestations :
Vous constaterez sur place que comparativement au niveau de vie, voyager en Éthiopie a un coût élevé. D'une manière, parce que toujours hors des grandes transhumances touristiques, l'Afrique est plus chère que les autres continents, à prestations identiques. D'autre part, l'Éthiopie est un pays enclavé, et les taxes douanières à l'importation, sur véhicules et marchandises s'en ressentent. Enfin, le pays est encore aujourd’hui un pays de tourisme pionnier. C’est ce qui procure l’extraordinaire sentiment que l’on éprouve en le découvrant : l’impression, pour nombre d’endroits ou de sites, d’être les premiers à y passer. Ce qui sera encore le cas cette fois, puisque Olivier vous a gâtés en programmant quelques lieux et rencontres jamais inscrits aux programmes des agences de tourisme ! Ce « retard » de l’Éthiopie dans le développement de ses richesses touristiques entraîne un corollaire : il faut parfois accepter certains sacrifices du point de vue confort. Même si dans certains endroits, les infrastructures hôtelières et autres fleurissent, les standards locaux ne peuvent être comparés aux nôtres quant au confort, au service,… De plus, les coupures d’eau et de courant peuvent survenir à tout moment. En dehors des nuits sous tente, un ou deux hôtels seront médiocres (les meilleurs des autres valent 3-4 étoiles éthiopiennes, dont certains lodges très récemment ouverts). Dans le moins que rien, cela signifie : peut-être pas d’eau, des essuies râpés, de petites chambres vieillottes, et parfois du bruit… Mais une ambiance unique : l’Éthiopie des Éthiopiens… puisque c’est dans ces endroits que ceux qui voyagent dans leur pays pour le découvrir ou y travailler logent !
Pourboires
Les pourboires sont insitutionnalisés en Ethiopie. Même s'ils restent à la discrétion de chacun et qu'ils se doivent d'être en fonction de la qualité de service donné, il est attendu par les intervenants. Cela peut provoquer un sentiment désagréable pour les voyageurs.
C'est la raison pour laquelle nous essayons de vous donner le maximum d'informations pour éviter les tensions et incompréhensions : nous vous prévenons à l'avance du nombre d'intervenants qui attendent un pourboire (jusqu'à 25 personnes) et nous vous donnons une grille informative pour vous aider dans la répartition (montants indicatifs sans aucune obligation)
Pour information (ce sont des barèmes qui valent ce qu’ils valent et qui ne sont absolument pas obligatoires), un guide en Éthiopie s’attend à recevoir d’un participant satisfait pour un circuit de 18 jours environ 36€ par participant (2 € par jour et par participant). Un chauffeur s’attend à recevoir d’un groupe satisfait environ 18 à 27€ par jour de travail (soit 1 à 1,5€ par jour et par participant, donc environ 36 à 54€ dans l’enveloppe pour les 2 chauffeurs (il y a aussi celui qui véhicule le cuisinier)). Le budget total conseillé (mais pas obligatoire) pour les pourboires du guide et des chauffeurs revient donc à environ 72 à 90€ par participant pour cette partie du voyage. Il est à noter qu’il est tout à fait possible de mettre l’équivalent en dollars ou en birrs.
Les enveloppes seront remises publiquement le soir par Olivier. Si des personnes désirent remettre en main propre une gratification supplémentaire à l’un des prestataires, elles peuvent le faire sans aucun problème. La solution des enveloppes est proposée parce qu’elle nous semble de loin par expérience la plus confortable pour le groupe.
Souvenirs:
Nombreux et variés. De manière générale, lorsque quelque chose vous plaît, ne vous dites pas que vous le reverrez plus tard, ce n'est jamais le cas! En vrac: appuie-nuques dans la vallée de l'Omo, tissages chez les Dorze, paniers et vanneries... (ATTENTION: les antiquités ne peuvent pas quitter le pays. Faites-vous aider par Olivier si vous souhaitez ramener des objets de valeur!). Sans oublier le café!
Photographie :
L'Éthiopie, où que l'on aille dans le pays, est éminemment photogénique. Nous ne pouvons que vous conseiller d'emporter suffisamment de cartes mémoires (ou de films, si vous travaillez toujours en argentique): on fait toujours beaucoup plus de photos dans ce pays que dans n'importe quel autre. Intéressant à savoir : dans la vallée de l’Omo et alentours (le Sud au sens large, en fait), chaque photo se paie 5 birrs (0,15 €). Certains villages ont modifié cela récemment et demandent maintenant un droit fixe de (200 birrs par personne soit environ 5,5€) pour faire toutes les images. Cela permet à toutes les familles de gagner un peu d'argent (et pas uniquement les personnes répondant à nos canons de beauté!).
Lorsque l’on respecte cette règle, les gens sont excessivement charmants, tout autant voire plus même parfois encore que dans le Nord ! Si vous n’êtes pas prêt(e)s à débourser ces micro-crédits photographiques (voyons plutôt les choses comme cela), venez sans appareil photo ou ne venez pas, vous risquez sinon de vous disputer avec tout le monde. Et quand on sait que chaque homme là-bas ne fait pas un pas sans son kalachnikov (pour garder le bétail), Olivier aimerait autant qu’on évite les problèmes… Vous emporterez des réserves de petites coupures depuis Addis Abeba.
Courant électrique :
220 volts comme chez nous mais prises anglaises, ou prises pour deux petites broches. Adaptateur pas nécessaire (sauf pour les dames qui emportent un sèche-cheveux et ceux qui ont des fiches épaisses à leurs chargeurs de caméra ou appareil photo) !
Enfants-Scolarité:
Lors du voyage, Olivier vous entretiendra des possibilités d'aider une école, en y offrant des fournitures scolaires achetées sur place.
La mendicité est présente dans le pays. Olivier est strict à ce sujet: on ne distribue ni argent, ni bonbons, ni bouteilles d'eau ni les bics réclamés le long des routes... Si l'on se donne bonne conscience par ces gestes, on pervertit par contre le système, et la mendicité n'ira que s'amplifiant dans le pays, sans compter les problèmes de caries qui peuvent naître dans ces petites bouches. Par contre, il n'y a aucune restriction à acheter l'artisanat réalisé et vendu par ces enfants; on encourage ainsi une activité de production. Aucun frein non plus à donner aux mendiants près des églises et des mosquées: aveugles, vieillards... qui vivent de l'aumône et auxquels les Éthiopiens eux-mêmes donnent abondamment.
Transport aérien :
Ethiopian Airlines permet de transporter 2 bagages en soute pour un poids total de 46 kg lors des vols internationaux. Inutile d'emporter tout cela mais vous pouvez profiter de ce poids supplémnetaire pour amener du matériel scolaire, des vétements de taille 0 à 18 ans, des jouets, que nous pourrons aller offrir à un orphelinat d'Addis Abeba le premier matin. Vous pourrez échanger avec Olivier à ce sujet avant le départ.
Transport terrestre :
Le bus Toyota Coaster de 25-30 places dans lequel vous voyagez est équipé d'un micro, ce qui permet à Olivier de distiller ses explications tout au long de ces trajets et d'animer les débats qui ne manqueront pas de naitre autour de certains sujets. Pour certains trajets ou étapes, vous voyagerez dans des minibus ou des 4x4 de manière ponctuelle.
Afin de satisfaire tout le monde, nous proposons au groupe de faire une rotation chaque jour pour les places situées à l'avant du bus, pour permettre à tous les participants de profiter au mieux des paysages.
Il est impossible de prévoir avec précision les durées des trajets au jour le jour. Chaque soir, Olivier détaille le programme de la journée du lendemain et donne une estimation de la durée du trajet.