Climat :
Le climat en octobre-novembre sur notre circuit est caractérisé par sa variabilité : nous aurons assez chaud dans l’ouest (30°C) et nous pouvons compter sur des températures plus fraîches dans les hautes terres (23°C en journée, 10 à 12° le soir). Même amplitude avec les précipitations : elles sont quasi nulles dans l’ouest mais les averses sont possibles avec le climat chaud et humide de Mantadia-Andasibe.
Hébergement et nourriture :
L’un des grands atouts de l’Ile Rouge est qu’elle met à la portée de tous une nature sauvage, totalement inédite. Pas besoin donc de monter des campements en pleine brousse pour profiter des merveilles malgaches dans les régions visitées! Que ce soit dans un cadre tropical, au bord de l’océan ou aux portes de grandes étendues désertiques, nos hébergements sont la plupart du temps de petites structures familiales qui offrent des bungalows ou chambres confortables (avec salles de bain privatives et électricité pour la recharge de vos batteries) et proposent de bons repas locaux, le plus souvent à base de riz (recommandé, le meilleur des médicaments préventifs aux troubles intestinaux!).
Seul le campement de brousse à Kirindy est à signaler pour son côté plus basique : il est sélectionné avant tout pour le fait d’être au cœur de la réserve et de permettre de belles sorties nocturnes à la recherche des lémuriens.
Bon à savoir :
Poids des bagages.
Les consignes données par la compagnie aérienne Air Madagascar sont les suivantes.
VOL LONG COURRIER
EN SOUTE, 30kg, dimensions : L + l + H = 158cm
EN CABINE, 1 pièce de 12kg, dimensions :L + l + H=115cm
VOL DOMESTIQUE
EN SOUTE, 20kg
EN CABINE, 1 pièce de 6kg
Photos : Aucune autorisation n’est demandée à Madagascar pour la photographie. Comme dans tous voyages, il faut respecter les populations et leur demander au préalable si vous pouvez les prendre en photo. Cela étant, Madagascar est l’un des pays où la population locale est demandeuse, sans contrepartie. Vous vous vous verrez ainsi rarement refuser une image et les enfants auront même tendance à en réclamer!
Monnaie : Attention, l'unité monétaire à changé. L'ancien franc malgache (Fmg) a été remplacé par l'ariary (Ar). Sachez qu'un ariary, mot signifiant " cinq ", vaut cinq fois moins qu'un Fmg (soit 1 Ar = 5 Fmg). Les anciens billets de 25 000, 10 000, 5 000, 2 500, 1 000 et 500 Fmg sont remplacés par les nouveaux billets de 10 000, 5 000 et 2 000 Ar. Pour assurer la transition, les billets de 25 000 et 10 000 Fmg sont les seuls à conserver leur cours légal jusqu'au 30 novembre 2004. Il existe aussi une série de pièces de monnaie. La plupart étaient déjà frappées du sceau de l'ariary et le resteront donc. 10 000 Ar = 4 euros environ. Vous pouvez changer les euros à votre arrivée dans le pays, à l'aéroport.
Pourboires: Ils ne sont pas institutionnels à Madagascar mais les prix ci-dessous (par personne dans le cadre d'un groupe) donnent une idée des attentions qui peuvent être laissées.
- Au bagagiste dans un hôtel: environ 1000Ar/ bagage (soit un peu moins de 0,30 €)
- Au restaurant : +/- 10% du montant de l’addition
- A un guide local dans un parc : 20 000 à 30 000 Ar par jour (soit un peu plus de 2 €) pour le groupe
- A un porteur dans un parc : 10 000 Ar par jour (soit un peu plus de 1 €) pour le groupe
- Au chauffeur d’un groupe : 15 000 Ar par jour (soit un peu plus de 1,5 €) pour le groupe
- Au guide d’un voyage: 20 000 Ar par jour (soit un peu plus de 2€) pour le groupe
Cadeaux:
Lors de ce voyage, les opportunités de laisser quelques attentions aux malgaches sont nombreuses. N'hésitez pas à emporter quelques vêtements qui ne servent plus, des cahiers, des stylos ou quelques bonbons! (sans emballage individuel pour diminuer la pollution par les déchets). Votre guide vous dira où et comment ses cadeaux peuvent être offerts sans créer de jalousie le moment venu.
Voyage d’observation et photographique au pays de l’endémisme insulaire.
Pour les biologistes, Madagascar est un vaste laboratoire de l’évolution grandeur nature : un territoire à part où la vie s’est forgée de façon originale. Madagascar se sépara du continent africain il y a environ 160 millions d’années, entraînant avec elle un capital faunistique et floristique primitif qui s’éteignit en Afrique mais prospéra sur l’île en y développant de nouvelles formes.
Les îles en général sont connues pour le particularisme de leur faune et de leur flore. Lorsque les plantes et les animaux s’y sont suffisamment différenciés pour former des espèces uniques au monde, on parle d’endémisme. A Madagascar, le taux d’endémisme atteint des records : la majorité des formes de vie qu’on peut y observer ne sont visibles nulle part ailleurs !
La flore locale s’élève à 8500 espèces (mais comme beaucoup restent à découvrir, certains botanistes estiment que le total pourrait atteindre 1 200 taxons). Sur les espèces actuellement répertoriées, près de 6 000 sont endémiques à Madagascar et 8 familles de plantes parmi les 191 existantes n’ont pas de représentant en dehors de l’île.
L’endémisme animal atteint des proportions identiques : chez les oiseaux sédentaires, sur 197 espèces, 106 sont propres à Madagascar (et parmi elles, 5 familles lui sont exclusives). Du côté des mammifères, le phénomène d’endémisme est encore plus marqué : il trouve son aboutissement extrême avec la trentaine d’espèces de lémuriens aussi étroitement associés à Madagascar que peut l’être la girafe à l’Afrique. Avec les reptiles (257 espèces) et les amphibiens (144), on pousse encore plus loin l’illustration : ainsi, tous les amphibiens malgaches (à l’exception de 2) sont-ils introuvables en dehors ; et c’est à Madagascar que vivent les deux tiers de toutes les espèces mondiales de caméléons. La communauté des invertébrés n’est évidemment pas avare de formes originales. Mais encore aujourd’hui, des milliers d’insectes (et combien d’acariens ?) vivent dans l’anonymat au cœur des forêts profondes et des reliefs difficilement accessibles.
Si l’on ajoute à ce séduisant tableau faunistique et floristique la diversité des milieux naturels malgaches (secs ou humides) et la multiplicité des groupes ethniques (issus d’Afrique et d’Asie), on trouve des raisons supplémentaires de visiter ce pays, malheureusement affecté par une situation économique critique et un phénomène difficilement maîtrisable de déforestation massive.
Notre circuit constitue une approche pluridisciplinaire de la biodiversité malgache et offre de multiples opportunités de photographier la nature locale, depuis la macrophotographie (petite faune, flore) jusqu’à l’usage du téléobjectif (oiseaux, mammifères), en passant par le grand angle (paysages).