Népal - Tibet Du Mont Kailash au Royaume de Guge

Niveau 2/5

Vous aimez marcher ou pratiquer un peu d’activité physique. Certains jours, les randonnées peuvent durer 4 à 5 heures et atteindre 500 m de dénivelé, mais pas forcément tous les jours.

• Temps de marche : 3 à 5 heures / jour en moyenne
• Dénivelé : 500 m max/jour
• Portage : sac à dos journée maximum
• Condition physique : Vous êtes en bonne santé et avez l’esprit ouvert

Bivouac

Hôtel/Gîte

Passeport en cours de validité au moins 6 mois après votre date de retour pour les ressortissants français.

Pour ce voyage au Tibet, vous avez besoin d'un visa de tourisme chinois (une entrée)

Vous devez demander ce visa au plus tard 45 jours avant le départ. Nous vous fournirons suite à votre inscription tous les documents nécessaires pour cette obtention.

Où demander votre visa chinois :
Au Consulat de Chine :
Représenté par le Centre de Service CVASC
117 avenue des Champs Elysées
75008 PARIS                                                   
Tél : 01 53 75 89 25
Site web : amb-chine.fr

Au Consulat de Chine en Rhône-Alpes :
26 Rue Louis Blanc
69006 LYON
Tél : 04 37 24 83 07
Dépôt de la demande obligatoire dans leurs locaux, pas de demande par correspondance. Ouverture du lundi au vendredi de 09h30 à 12h00. Tarif : 35€ délai 5 jours ou 65€ le jour même.

Vous pouvez également faire appel à une société spécialisée dans l’obtention des visas :
A Paris : Action Visa - 69 rue de la Glacière 75013 Paris - Tel : 0 892 707 710 - Métro: station Glacière - ligne 6 Bus: arrêt Daviel - ligne 21. Pour télécharger directement les formulaires d’Ambassade www.action-visas.com

A Lyon : Lyon Visa Service - 2 Rue Cavenne 69007 Lyon - Tel : 04 72 73 31 82. Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h30 .Pour télécharger directement les formulaires d’Ambassade www.lyonvisa.com

A réception de votre visa chinois et après vérification de ce dernier, merci de nous envoyer une copie afin que l'on obtienne votre permis pour le Tibet, au plus tard 25 jours avant votre départ !

Pour les ressortissants suisses :
Formalités identiques à celles des ressortissants français.

Terres Oubliées et Escursia se dégagent de toutes responsabilités si votre entrée dans le pays vous est refusée pour non-respect des règles douanières.

Important – Équipements électroniques, médicaments et réglementations locales

Certains pays appliquent des règles strictes concernant l’entrée sur leur territoire avec certains équipements : drones, cigarettes électroniques, jumelles, GPS, téléphones satellites, etc.

Si vous possédez l’un de ces appareils ou tout autre matériel spécifique, renseignez-vous avant votre départ sur la réglementation en vigueur dans votre pays de destination afin d’éviter tout problème à l’arrivée.

Par ailleurs, soyez particulièrement attentifs aux molécules médicamenteuses pouvant être classées comme stupéfiants par certaines autorités locales. Certains traitements autorisés dans votre pays peuvent être strictement interdits ailleurs.

Nous vous invitons à vérifier ces informations auprès des autorités compétentes (par exemples : les conseils du MAE https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/, pharmacie ou médecin pour les médicaments, les sites de référence des gouvernements de destination, etc.). Nous ne pourrons être tenus responsables en cas de non-respect des réglementations locales pour d’éventuels désagréments, amendes ou confiscations de matériels.

COVID : Application des règles en vigueur au moment du départ, merci de vous rapprocher du responsable du séjour pour plus d'informations. Terres Oubliées - Escursia se dégage de toutes responsabilités si votre entrée dans le pays vous est refusée pour non-respect des règles sanitaires et douanières. 

Vaccins conseillés : Nous vous recommandons fortement d’être à jour des vaccinations classiques : diphtérie-tétanos-poliomyélite +/-coqueluche, tuberculose, fièvre typhoïde, hépatites A et B.

Dentiste et médecin : Nous vous recommandons d’effectuer une visite de contrôle avant votre départ.

ATTENTION, RIEN NE PESE MAIS 10 FOIS 100 GRAMMES FAIT TOUJOURS UN KILO
 
NOTE : Cette liste a été élaborée afin de vous assurer la meilleure protection. Nous vous invitons à l'adapter avec votre propre matériel tout en la respectant rigoureusement. Pour plus de conseils, n’hésitez pas à nous contacter au 04 37 48 49 90.

Bagages

L’idéal est d’emmener deux sacs, un petit sac à dos et un grand sac de voyage :

• Un sac à dos journée pour les journées (30-40 litres). Ce petit sac que vous prendrez en cabine vous permettra en trek d’avoir toujours à portée de main le nécessaire pour la journée. À titre d’exemple : appareil photo, vêtements selon la météo, éventuels médicaments personnels, gourde, 
  bonnet et gants, etc…  
• Un sac non rigide (70 à 90 litres env.) sac souple et robuste. Ce second sac doit être un grand sac de voyage et voyagera en soute dans l’avion. Il contiendra toutes vos affaires au départ de France, utilisez un sac souple et prohibez les valises. Votre sac de soute ne devra pas dépasser un poids de 20 à 23Kg dans l’avion international, mais sachez qu’au Népal les compagnies limitent le poids des bagages à 12Kg pour les vols intérieurs. Au-delà, il faut payer pour chaque kilo supplémentaire (montant peu onéreux). Vous pourrez laisser un sac à l'hôtel de Katmandu avec le surplus de linge et vos vêtements de ville.  
  Si vous partez en trek :
  Nous vous prêtons un sac marin « made in Katmandou » avec une ouverture large pour que vous puissiez accéder à tous vos vêtements.
  Vous pourrez transférer vos affaires de votre sac de voyage à ce sac. Les porteurs attachent deux sacs et les portent avec une courroie qui ceint le front. Les sacs portés par des porteurs ne doivent contenir que le strict nécessaire à la randonnée. Rien de plus (12 kg maximum !).
  Le sac que vous allez confier au porteur ne doit pas dépasser 12Kg : en effet la loi limite le poids porté par les porteurs à 30Kg, mais sur ce trek avec franchissement de 3 hauts-cols, nous leur fournissons un équipement pour lutter contre le froid. L’idée est donc qu’ils ont 6Kg environ pour eux, plus 2x12Kg pour 2 participants. Soit le total autorisé de 30Kg. Si vous êtes au-delà de 12Kg pour votre bagage confié au porteur, sachez qu’il y a moyen de contracter un porteur supplémentaire moyennant un prix d’environ 25€/Kg, tout compris.  

Couchage

Lors de nuits en lodge, il faut apporter son propre duvet, selon la saison merci de prévoir un duvet pour températures fraiches à froides car généralement seule la pièce principale de repas est chauffée dans les lodges.

• Sac de couchage (chaud - température de confort – 10 à -15°C pour un duvet de marque moyenne, 0 à – 10°C pour un duvet de marque qualitative)
• Si votre sac de couchage vous semble un peu juste, vous pouvez acheter un sac polaire thermique. Les marques Cocoon www.cocoon.at et Sea to Sumit font des sacs (liner) en Thermolite particulièrement efficaces.  
• Sac à viande

À savoir : nous louons aussi des sacs de couchages pour 3 € par jour. À Katmandou, vous pouvez acheter des duvets annoncés -30 qui équivalent à un -10/-15°C pour environ 120€, mais ils ne sont pas très compacts.

Vêtements

Vous pourrez faire laver les vêtements lors de séjour de deux nuits en hôtels, et au cours d’un trek, dans les rivières ou aux abords des lodges (savon certifié naturel et biodégradable obligatoire !!)

• Un bonnet chaud.
• Une paire de gants chauds.
• Un large chapeau en toile pour le soleil et/ou un foulard. Un « buff » peut être très pratique.
• T-shirts respirants, et sous vêtement techniques (manches courtes / manches longues) plutôt chauds.
• Une chemise à manches longues peut être utile.
• Une fourrure polaire chaude (Polartec 200 ou R2).
• Une polaire WINDSTOPPER ou équivalent.
• Une veste imperméable (vent & humidité) avec capuche – type Goretex.
• Une veste en duvet est la bienvenue pour les soirées le plus élevées et fraiches (compressible et compacte).
• Deux pantalons de randonnée solides dont un si possible déperlant ou même imperméable.
• Un collant à porter sous le pantalon est nécessaire pour certains soirs fais ou au passage des cols.

Chaussures

• Une paire de bonnes chaussures de marche en montagne. Important : avoir une chaussure « bien faite à son pied ». 
• Une paire de sandales à scratch ou crocs pour le soir (et aussi pour les éventuels passages à gué).
• Éventuellement, une paire de chaussures plus légères pour les journées en ville à tige basse typée outdoor.
• Paires de chaussettes en nombre suffisant, dont au moins une paire chaude en laines.
• Une paire de guêtres (éventuellement, selon le profil du trek).
• Si passage de col prévu : éventuellement une paire de crampons légers de marche, type crampons de forestiers.

Petit matériel

• Nécessaire de toilette (limité, en évitant les lingettes de type bébé car très polluantes) : gant de toilette et serviette microfibre (type speedo/packtowl). 
• Gourde et pastilles de purification d’eau. Idéalement gourde filtrante.  
  À savoir : nous vous faisons bénéficier de -30% sur l’achat d’une gourde BE FREE chez notre partenaire KATADYN (existe en 0.6 ou 1 litre : peut remplir d’autres gourdes).
• Lampe frontale.
• Un couteau de style Opinel.
• Batteries de change rechargée ou piles selon vos équipements (important : ramener en France les piles usagées).
• Papier toilette (pour les nuits en lodge, merci de prévoir).
• Lunettes de soleil de type 3 à 4.
• Des bâtons télescopiques. À savoir : peuvent amortir les descentes et éviter une grosse partie de la fatigue lors de descentes raides ou en escalier en montagne. Attention ils ne peuvent aller en cabine dans l’avion et donc doivent être dans votre gros bagage en soute. Protégez les pointes avec bouchons de liège et scotch. 
• Des sacs étanches pour protéger vos affaires. Et/ou à défaut, quelques « ziplocs » seront utiles, pour le papier toilette, vos documents importants…  
• Crème solaire visage et corps, et un stick lèvre indice 50.
• Votre pharmacie usuelle avec vos médicaments personnels (voir conseils ci-dessous dans santé). 
  Rappel : nous avons une pharmacie de groupe. 
• Quelques échantillons de vos vivres de course préférés, sans abuser sur la quantité, peuvent être appréciés.   
• Un peu de lecture (en toute légèreté).

Pharmacie

Nous partageons ci-dessous quelques suggestions qui sont à adapter en fonction du voyage et de vos habitudes :

• Anti UV (indice 50), en crème solaire visage et corps, ainsi qu’un stick lèvres.
• Elastoplast et double peau pour prévenir ou soulager échauffements et ampoules.
• Sphère digestive : Anti-diarrhéique, probiotiques, anti-vomitif, antiacide.
• Antalgique, pastilles pour la gorge, antibiotiques à spectre large.
• Solutions de lavage oculaire et collyre, car les poussières et les UV peuvent fragiliser les yeux.
• Anti-inflammatoire (comprimés et gel).
• Antiseptique, pansements (tailles variées), compresses stériles, bande adhésive, steri­strip, tulle-gras, bande de contention, pince à épiler et tire-tique.
• Éventuellement pastilles pour purifier l’eau (voir paragraphe dédié à l’eau).

Pensez bien à emporter vos éventuels médicaments personnels !

Pour l’altitude : après consultation médicale, de l’acétazolamide (diamox), avec apport en potassium annexe dans ce cas.

Contre les moustiques : un spray répulsif pour la peau (idéalement INSECT ECRAN zones infestées, car contient du DEET) et veiller à tremper avant le départ vos vêtements dans une solution de trempage répulsive textile (INSECT ECRAN textile). Privilégiez des vêtements couvrants et de couleurs claires attirant moins les moustiques que le noir.

Paludisme : précaution nécessaire uniquement si vous vous rendez dans le Teraï de mai à mi-octobre.

Nous ne saurions nous substituer aux conseils d'un médecin, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant avant le voyage.

Conseils :

Vous trouverez ci-dessous des informations et conseils pratiques génériques, qu’il conviendra d’ajuster en fonction de votre destination et de votre programme. Nous vous invitons à vous référer en priorité à la liste des équipements spécifiques à votre voyage.

Rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles, lingettes, batterie, spray et contenants de produits d’hygiène vides etc..). Rares sont les pays ayant ces structures de gestion et recyclage des déchets. De manière générale limiter les emballages et privilégier les biodégradables. Pour les fumeurs, merci de vous munir d’un cendrier de poche.

A savoir : les destinations interdisant l’importation de sacs plastiques sont de plus en plus nombreuses, éviter d’en emporter en voyage et dans tous les cas les rapporter chez vous si vous en avez. 

Laisser toujours intact un lieu de bivouac ou de pique-nique, même s’il s’agit de déchets qui sont ou semblent biodégradables. 

Chaque voyageur est invité à avoir une consommation d'eau raisonnée lors des douches et encore plus dans les pays où elle se fait rare.

Hygiène : 

• Savon multi-usages solide et biodégradable (shampoing, corps, lessive) ou liquide en contenant à remplir à chaque voyage.
  Dentifrice bio
• Crème solaire biodégradable minérale qui respecte les fonds marins.
• Protection anti-moustiques à l’icaridine (éviter le deet).
• Gant de toilette et/ou lingettes lavables en tissu, ou biodégradables de type fibre de bambou qui seront séchées et brûlées.
• Oriculi ou cotons tiges biodégradables
• Idéalement pour les femmes : coupe menstruelle, serviettes hygiéniques lavable ou culottes menstruelles.
• Lingette lavable aux ions d’argent pour les pauses pipi en randonnée
• Mouchoir en tissu

L’eau en voyage : santé et respect de l’environnement

Lors de nos voyages, la qualité de l’eau courante peut varier selon les destinations. Dans de nombreux pays, l’eau du robinet n’est pas suffisamment filtrée ou traitée et peut contenir des bactéries ou des micro-organismes susceptibles de provoquer des troubles digestifs ou d’autres maladies.

Dans de nombreuses régions, la gestion des déchets est insuffisante, voire inexistante, et les bouteilles finissent souvent dans la nature, polluant les cours d’eau et les océans.

Nos recommandations pour voyager en toute sécurité, tout en limitant les déchets :

• Opter pour des solutions de purification : prévoir une gourde avec système de filtration intégré pour rendre l’eau potable, et tout de même, selon la destination prévoir aussi des pastilles de purification de l’eau.
• Bannir la consommation d’eau non traitée, y compris pour le brossage des dents.
• Réduire l’usage du plastique en se munissant d’une gourde réutilisable.

En adoptant ces bonnes pratiques, nous prenons soin de notre santé et nous contribuons à la préservation de l’environnement.

Pourquoi opter pour une gourde filtrante ?

Une gourde filtrante est un compagnon indispensable pour les voyageurs, randonneurs et autres aventuriers. En filtrant bactéries, protozoaires, sédiments et impuretés présentes dans l’eau, elle permet de s’hydrater sereinement en voyages en réduisant les risques de troubles digestifs. Son utilisation limite fortement l’usage de bouteilles plastiques jetables. Un geste concret pour la planète dans les zones où le recyclage est limité, voire inexistant. La gourde filtrante constitue une barrière efficace contre la majorité des agents pathogènes. Toutefois, dans les zones à risque viral, il peut être nécessaire de compléter la filtration à l’aide de pastilles purificatrices, d’une désinfection thermique (ébullition) ou d’un traitement UV (renseignez-vous selon votre destination). De plus en plus de marques proposent des solutions de filtration portables toujours plus fiables, tandis que les progrès technologiques améliorent sans cesse leur sécurité, leurs capacités de filtrations, le confort d'utilisation et même le goût de l'eau.

Bon à savoir : Grâce à notre partenariat avec Katadyn, vous bénéficiez de 30 % de réduction sur la gamme de gourdes filtrantes BeFree. La BeFree est une des références pour son excellent rapport efficacité/poids/praticité. Pour en profiter, il vous suffit de demander votre code de réduction lors de votre inscription et d’anticiper votre commande en ligne directement sur le site web de Katadyn.

Heure d’été : Le Tibet est en avance de 6 heures par rapport à la France (+6h).

Heure d’hiver : Le Tibet est en avance de 7 heures par rapport à la France (+7h).

NB : Il n’y a pas de passage à l’heure d’été ni de passage à l’heure d’hiver au Tibet.

Le climat au Tibet à cette saison est idéal sur le papier : sec et pas trop froid. Mais la météo peut toujours réserver des surprises à ces altitudes. En altitude et en montagne, on ne peut jamais être sûr de la météo qui peut être variable, des chutes de neige peuvent être possibles. Les nuits peuvent être fraiches à froides, prévoir un bon duvet pour les nuits en bivouac : voir la liste de l'équipement à prévoir.

Notre équipe de Lhasa est composée exclusivement de tibétains. Avec Dawa, nous offrons à nos voyageurs la chance de vivre le Tibet en compagnie d'un excellent gyide francophone. Nous partons de Lahasa avec un camion dédié à la logistique, et nous avons un cuisinier en permanence avec nous, qui donne également un bon coup de main pour l'installation des campements. Ceci est un vrai "plus", notamment lors de la Khora du Mont Kailash, où notre équipe de Lhasa est bien entendu épaulée par une équipe de yackiers avec leurs yacks pour le portage de vos bagages et des affaires communes.

Lors de ce séjour, nous nous déplacerons en minibus privatif. Nous aurons également à disposition 1 véhicule d'assistance incluant un cuisinier/aide pour les campements.

Electricité :

220 volts 60 cycles comme en Chine, donc pas de transformateurs nécessaires. La plupart des prises sont multiformats et acceptent les deux broches de nos appareils électriques.

Téléphone :

- De la France vers le Tibet : composez le 00, puis le 86, suivi de l'indicatif de la ville (sans le « 0 ») et du numéro du correspondant.
- Du Tibet vers la France : composez le 00, puis le 33, suivi du numéro à 9 chiffres (sans le « 0 » initial) du correspondant.

Internet :

La connexion Internet au Tibet peut être limitée, surtout dans les zones rurales. Les grandes villes comme Lhassa peuvent avoir un accès Internet dans les hôtels, les restaurants et les cybercafés, mais la vitesse peut être lente.

Au Tibet, il est déconseillé de boire l'eau du robinet directement. Faire bouillir l'eau est la méthode la plus fiable.

• Formalités : Visa à jour, vaccins recommandés (voir onglet « Santé »), assurance santé.
• Respect culturel : Tenue décente, saluer les habitants, demander avant de photographier.
• Sécurité : Éviter les zones à risques, déplacements de jour, discrétion avec les objets de valeur.
• Environnement : Limiter les déchets, ne pas toucher à la faune et aux récifs, utiliser une gourde filtrante.
• Économie locale : Privilégier les achats directs aux artisans, soutenir des projets locaux sérieux.

• Thubron, Colin - Destination Kailash (Folio)
• Allen Charles - A mountain in Tibet : The Search for Mount Kailash and the Sources of the Great Rivers of Asia (Abacus)
• Allen Charles - The search for Shangri-La, a journey into Tibetan history
• Buffetrille, Katia et Ramble, Charles Tibétains - 1959-1999 : 40 ans de colonisation  
• Chan, Victor - Le Guide du pèlerin, Olizane
• David-Neel, Alexandra - Voyage d'une parisienne à Lhassa
• David-Neel, Alexandra - Mystique et magiciens du Tibet
• Hergé - Tintin au Tibet 

Langues : tibétain (langue principale), le mandarin est aussi parlé (officiel en Chine).

• Bonjour : Tashi delek
• Merci : Thu-chi che
• Oui : O-o

Situé sur le Toit du monde, plateau à plus de 4 000 m d'altitude. Montagnes, monastères perchés, vallées arides et lacs sacrés. Climat froid, sec, ensoleillé, très variable selon l'altitude.

Société et traditions : à faire ou à ne pas faire au quotidien
Si on a la chance d’être invité chez quelqu’un, certaines règles sont de mise. Par exemple, le verre (que ce soit du thé, du thé au beurre ou du chang) sera offert plein jusqu’à ras bord. La politesse voudrait qu’on en boive une gorgée, qu’on soit resservi, qu’on reboive, et ce jusqu’à 3 fois. Notons qu’ensuite, le verre un peu moins plein sera toujours rempli de nouveau après une invitation par l’hôtesse à en boire le contenu. Idéalement, il faudrait avant de partir vider complètement le verre et se lever aussitôt (de peur de voir celui-ci rempli une fois de plus !). Souvent, nous serons les seuls à manger puisque la famille attendra la fin de notre repas avant de se mettre elle aussi à table.
 
On ne mange jamais avec sa main gauche. C’est la main sale. Toujours utiliser la main droite.
 
Comme dans beaucoup de sociétés asiatiques, le pied représente une partie impure du corps et la tête une partie pure. Eviter donc de pointer quelqu’un avec les pieds, de s’asseoir aussi avec la plante du pied face à nos hôtes. De plus, il n’est pas toujours bien vu de caresser la tête des enfants (la partie la plus pure) avec les mains (déjà moins pur).

Forcément, le marchandage est de mise au Tibet. Les matrones tibétaines sont particulièrement difficiles dans la négociation. Bonne chance! N’oublions jamais que c’est un jeu, un plaisir. Notons aussi qu’il est préférable d’attendre la fin d’un voyage avant de faire les achats (surtout pour le Népal). On connaît alors mieux les prix et les vendeurs ont moins tendance à gonfler ceux-ci puisqu’on se promène moins avec les yeux gros comme des dix sous.

Perdre son calme, en Asie, est un signe de faiblesse. C’est quelque chose de honteux, pas pour celui qui reçoit la colère, mais pour celui qui la donne. C’est une bien mauvaise façon d’espérer obtenir quelque chose. Vaux mieux être patient, sourire mais s’entêter s’il le faut, mais sans jamais vraiment lever la voix.

Il est important d’être conscient de la présence chinoise dans les grandes villes tibétaines. Et d’éviter de juger trop vite. Savoir surtout que la grande majorité de ceux-ci (les immigrants récents) n’ont pas eu le choix de venir. Et aussi que les deux peuples, au niveau local, s’entendent plutôt bien (sans rien enlever ici aux terribles approximations du gouvernement chinois).

Notons la présence militaire dans le Tibet occidental. Beaucoup de ces régiments sont là depuis trop longtemps, avec des effectifs démoralisés et peu compétents. Il y a tellement peu à faire, qu’ils choisissent souvent pour se désennuyer de mettre des bâtons dans les roues des voyageurs (ou des nomades). Il n’y a rien à attendre d’eux. Le mieux est encore de les éviter.
 
Détail amusant ! Dans la société chinoise, il était considéré plus malpropre (et plus impoli) de se moucher dans un mouchoir (surtout ceux en tissus) et le remettre ensuite dans la poche, que de directement se moucher ou de cracher par terre. Lorsqu’on y pense bien, c’est presque logique. Mais la chose est moins visible aujourd’hui.
 
Le Royaume de Guge :
Au IXème siècle, le roi du Tibet, Langdarma, est assassiné car il s’opposait au Bouddhisme. A sa succession le Tibet se divise en plusieurs parties, ses successeurs se livrant à une guerre fratricide. Le Tibet n’est plus une monarchie mais un morcellement de territoire. Les descendants de l’un des fils de Langdarma se réfugie à l’ouest du Tibet et fondent le royaume de Ngari  qui lui-même se morcèle en trois autres royaumes : Guge, Purang et Maryul.  Rapidement le royaume de Guge englobe les deux autres et devient de plus en plus important d’un point de vue culturel et politique. Les villes de Töling et Tsaparang deviennent des villes importantes et influentes au Tibet. Un moine indien du nom d’Atisha est invité au XI ème siècle à la cour du royaume de Guge afin de diffuser à nouveau le bouddhisme sur tout le Tibet. Il promeut un bouddhisme strict fondé sur une lecture rigoureuse des textes. Peu à peu l’école des Kandampa est fondée et s’oppose au bouddhisme de Guru Rinpoche : l’école des Nyingmapa. L’influence du royaume de Guge sur le Tibet moderne et actuel est considérable. On considère la parole d’Atisha comme étant la seconde diffusion du bouddhisme au Tibet. Les Geloupka s’inspirèrent des textes du moine Atisha pour créer leur école fondée sur le lamaïsme que nous connaissons aujourd’hui au Tibet. Le royaume de Guge tombe peu à peu dans l’oubli depuis le XVIII ème siècle, les Geloupka ayant choisi la ville de Lhassa dans le Tibet central comme capitale économique et culturelle.

La religion bouddhiste tibétaine participe à presque tous les aspects de la société. Notons qu’il existe plusieurs variantes à celle-ci, notamment entre le Tibet central (surtout géloukpa) et le Tibet de l’ouest (surtout Kagyupa). Il s’agit toujours d’un bouddhisme assez éloigné du bouddhisme originel, basant sa différence sur des emprunts à la religion traditionnelle (Bön) et donc sur le concept des divinités protectrices et des systèmes mandaliques.
 
Au jour le jour, cet attachement au bouddhisme se remarque surtout par une certaine douceur, un certain détachement. Ceci est surtout vrai chez les communautés monastiques, assez nombreuses. Notons qu’une femme ne devrait jamais toucher un moine ou même lui offrir directement quelque chose, mais plutôt le déposer devant lui pour qu’il le prenne ensuite. Et vice-versa pour un homme devant une nonne. Cette tradition est parfois levée devant un étranger. On doit toujours se déchausser avant de pénétrer dans un temple et préférer des pantalons ou des jupes (certaines chapelles associées à des divinités protectrices sont interdites aux femmes).
 
Dans le Tibet chinois, il est impérativement interdit d’offrir ou de recevoir des photos du Dalai-Lama actuel. Vous pourriez, en le faisant, causer des problèmes importants (voire un emprisonnement) à nos hôtes.

Nous laissons volontairement les repas principaux libres à Lhassa afin de vous laisser autonomie et liberté de choix dans le large panel d’adresses qu’offre la ville. Lors du voyage, notre cuisinier tibétain assure une cuisine variée, majoritairement d’inspiration tibétaine ou chinoise, avec parfois quelques soupçons européens.

• 2 euros pour un voyage en France
• 4 euros pour un voyage en Europe
• 6 euros pour le reste du Monde.

À la fin de l’année, Escursia/Terres Oubliées abonde et multiplie par deux ce montant.

Nous publierons un rapport d’activité à la fin de chaque année pour décrire comment ces dons ont été distribués aux 3 associations/ONG sélectionnées à savoir Coeur de forêt, Project Rescue Ocean et ASA Madagascar.

En savoir plus sur les associations choisies et sur les projets financés.

Mal aigu des montagnes (MAM)

Il n’existe pas de règle en matière de mal d’altitude, certaines personnes peuvent avoir une grande habitude de la haute altitude et un jour déclencher un MAM, d’autres ne jamais avoir mis les pieds en haute altitude et n’avoir aucuns soucis. Cependant, des médecins ayant passés des saisons sur le sentier de l’Everest soulignent l’importance du facteur physiologique. Cela signifie que chacun à sa propre sensibilité et sa propre zone d’acclimatation. Il est donc tout à fait normal d’avoir un petit passage difficile dans votre montée en haute altitude.  
Il faut relativiser ce phénomène au nombre très restreint de cas car l’acclimatation est de mieux en mieux respectée. En outre, nos guides ont tous l’habitude de détecter les premiers symptômes auxquels on ne prête pas forcément attention. Les cas graves de mal d’altitude interviennent souvent lorsque les personnes continuent à monter en altitude malgré ces symptômes.

Les symptômes :

• Céphalées 
• Nausées, voire vomissements
• Insomnie 
• Grande fatigue 
• Perte d’appétit

Comme vous pouvez le constatez, les symptômes peuvent facilement être attribués aux conditions d’un trek à l’étranger. Pour cette raison l’attention au cumul des symptômes ainsi que l’expérience des guides est importante. La forme grave du MAM peut conduire à des œdèmes, de peau, pulmonaire ou cérébrale.
Vous trouverez sur internet de nombreuses informations sur le sujet. Le plus important reste la prévention par une simple gestion de votre acclimatation. Nos itinéraires sont conçus avec cette priorité. Les autres précautions à prendre sont :  

• Surhydratation, de l’ordre de 3 litres d’eau par jour 
• Respect des étapes 
• Une marche lente dans les phases d’ascension