Argentine - Chili Lumières de l'Atacama

Vol de nuit, le plus souvent arrivée le lendemain matin.

Arrivée à l’aéroport de Buenos Aires avant de prendre votre vol pour  Salta où vous arrivez dans l’après-midi. Accueil par notre équipe avec laquelle vous allez passer tout le voyage ! Installation à l’hôtel, flânerie en centre-ville puis premier dîner avec toute l’équipe qui vous présentera votre périple à travers les Andes et l’Atacama. Nuit à l'hôtel à Salta. 

Nous commençons la journée en visitant Salta : au-delà du centre-ville historique et de sa belle cathédrale, nous en profitons pour visiter le MAAM, Musée archéologique de haute montagne, une parfaite introduction à notre voyage. Nous y verrons les momies du Llullaillaco et une bonne explication de la formation de cette partie de la cordillère où nous terminerons notre grand voyage.
La ville de Salta est la capitale de la province de Salta et la plus grande ville de cette région. Elle est située au pied oriental de la Cordillère des Andes, dans la fertile vallée de Lerma, à 1 187 m d'altitude. Dans les dernières décennies, l'aire urbaine s'est étendue et a atteint des localités voisines, formant ainsi ce que l'on appelle le Grand Salta. Avec une population de 532 000 habitants en 2010, c’est la seconde plus importante cité du nord du pays après San Miguel de Tucumán. Sa situation géographique constitue un lieu stratégique pour les communications avec la Bolivie et le nord du Chili. Elle est aussi au centre d'une importante région agricole : maïs, tabac, céréales, canne à sucre, etc., qui s'exportent en Europe via Buenos Aires ou en Californie et dans les marchés du Pacifique par le port chilien d'Antofagasta. Célèbre pour son architecture coloniale, elle a reçu le surnom de Salta la Linda (la Belle) : c’est en effet la ville argentine qui a le mieux préservé son passé colonial.
Nous quittons Salta en début d'après-midi et commençons le début de notre aventure. La route que nous empruntons est peu fréquentée, bien qu’elle offre pourtant une vision étonnante. Nous traversons une forêt primaire très riche grâce à des pluies saisonnières plus localisées sur ce versant de la montagne. La route s’élève ensuite et nous atteignons la province de Jujuy où nous allons passer les 3 prochains jours. Il s’agit de la province d’Argentine la moins "gaucho" et la plus "andine", où l’on célèbre encore la Pachamama, la Terre nourricière. Nous arrivons dans la Quebrada de Humahuaca et nous nous installons dans un hôtel de charme, à l’écart des flux touristiques, au calme. Il est tenu par un couple franco-argentin : c’est l’une des meilleures adresses de toute la vallée, nous allons donc y passer 2 nuits. Nous aurons le temps d’effectuer une première balade à pied à proximité de l’hôtel. 

Nous consacrons cette journée à la découverte de la Quebrada de Humahuaca, une vallée à la fois très riche historiquement et très belle, avec des montagnes particulièrement colorées. La journée débute précisément par une randonnée dans un secteur nommé "Los colorados". Nous partons à pied depuis le village touristique de Purmamarca rendu célèbre par la montagne aux 7 couleurs. Nous en découvrirons pourtant une autre bien plus spectaculaire en fin de journée… La randonnée de ce matin dure environ 2h, pendant lesquelles nous découvrons les cardones, des cactus candélabres typiques de la région et parcourons des montagnes arides et colorées. Nous sommes ici à une altitude moyenne de 2500m.
Après le déjeuner, nous reprenons notre route vers le nord pour rejoindre le village d'Humahuaca puis nous empruntons une piste qui va nous emmener au nord-ouest du village, jusqu’à un panorama spectaculaire. Nous sommes ici à une altitude de 4300m, mais le terrain est facile et c’est le panorama qui s’offre à nous qui vaut le déplacement. Nous nous promenons donc tranquillement pour faire quelques belles images de l’Hornocal, cette montagne si caractéristique avec ses 14 couleurs. Nous rentrons à notre hôtel si calme et accueillant après une très belle journée.

Nous partons tôt ce matin, car une longue et belle route nous attend. Nous quittons la quebrada de Humahuaca pour grimper la cuesta de Lipán, très vite impressionnante par ses lacets spectaculaires. Elle nous fait passer de 2 150 m d'altitude à 4 200 m en moins de 20 kilomètres. Elle appartient au couloir transocéanique, réseau routier qui relie la côte atlantique à la côte pacifique. Nous arrivons ensuite à Salinas Grandes, premier salar de la journée. C'est une dépression de 12.000 hectares de sel à ciel ouvert, où nous allons passer un moment. À la différence des salars suivants, Salinas Grandes est exploité et on y extrait du sel de façon artisanale. Le paysage est saisissant ! Petit arrêt à Susques, dernier village avant la frontière, pour voir une des plus vieilles chapelles de la région et nous continuons notre route quelques heures encore pour traverser la "Puna" et arriver au poste frontière. D'ici, nous grimpons pour arriver à plus de 4 800 m, juste un peu plus haut que le Mont Blanc. Une halte préalable nous fera découvrir le salar de Tara, qui appartient à la réserve Los Flamencos, avec en image de fond le Zapareli, volcan de 5 653 m qui marque la triple frontière Chili-Bolivie-Argentine. Nous passons ensuite par la partie chilienne du désert de Dali en marchant aux pieds des Los Monjes de la Pacana, une vision totalement surréaliste ! Enfin, après avoir longé le Licancanbur, formidable vigie du désert d'Atacama, nous arriverons en toute fin d'après-midi à San Pedro de Atacamaoù nous dormons. 

Nous avons prévu aujourd’hui la seule journée libre de tout ce grand voyage. En effet, depuis San Pedro, plusieurs options sont possibles. Les Geysers du Tatio font partie des sites devenus incontournables à San Pedro de Atacama, mais il faut se lever très tôt et rouler au moins 4h pour s’y rendre. Comme tout le monde ne choisira pas forcément d’y aller, nous avons décidé de ne pas programmer cette visite. Celles et ceux qui souhaitent y aller pourront le faire facilement puisque nous arrivons la veille à San Pedro, ce qui laisse le temps à notre équipe de tout organiser. Notez que celles et ceux qui se rendent aux geysers du Tatio quitteront San Pedro vers 04h du matin et seront de retour vers 13/14h. D’autres excursions sont possibles au départ de San Pedro comme aller se balader à cheval ou louer un VTT.  Il est aussi possible de passer la journée plus tranquille dans le village... Nous nous retrouvons en fin d’après-midi pour aller randonner dans la Vallée de la lune, à la lumière du soir. Dîner dans le village et deuxième nuit à l’hôtel à San Pedro.

Journée de route aujourd’hui, l’une des plus belles du voyage ! Le parcours qui permet de relier San Pedro au Paso Sico passe en effet par les plus beaux sites naturels de cette région de l’Atacama, côté chilien. Une succession de merveilles naturelles. Citons, dans l’ordre : les villages de Toconao et Socaire, très typiques. Aux lagunes Miscanti et Miñiques, au bleu et noir profond , les photos seront de mise. Puis le magnifique salar d’Aguas Calientes, à 4 000m d’altitude, la laguna Tuyaito et ses flamants roses, puis la vallée des rêves qui précède le fameux Paso Sico, à 4 100m d’altitude. Retour en Argentine ! Nous prenons la descente par la route qui mène à Salta, mais nous la quittons rapidement pour rejoindre notre « chez nous », cet Atacama argentin que nous explorons chez Terres Oubliées depuis près de 15 ans !! Région que notre équipe connaît comme sa poche, et pour cause ! Nous traversons le salar de Pocitos pour finalement atteindre le village perdu de Tolar Grande, posé au milieu de nulle part, à 3 500m d’altitude. Première nuit à l’Hosteria municipale, où nous allons passer 2  nuits.

NB : Notez que Tolar Grande est un petit village minier qui s'est adapté aux quelques visiteurs que le tourisme lui apporte. La capacité de l'unique hôtel est restreinte à ses 6 chambres uniquement. Elles seront attribuées dans l'ordre chronologique des inscriptions et, si la disponibilité vient à manquer, les derniers inscrits seront logés chez l'habitant, dans des conditions confortables également. En dernier recours, il est aussi possible de passer la nuit dans le refuge du village, en dortoir, dans un bâtiment récent, confortable et bien tenu.

Nous partons aujourd’hui pour un joyau méconnu : la laguna Santa Maria. Oubliée, car située à la frontière entre Argentine et Chili, au nord de Tolar, à une distance suffisante pour la préserver des visiteurs. Disons qu’elle se mérite ! La piste traverse des paysages surprenants au milieu d’une faune très présente : les vigognes sont souvent au bord de la piste, ou traversent devant les véhicules ; compter environ 2 heures de route pour passer un col et découvrir en contrebas cette belle lagune. A la bonne saison, elle est peuplée de flamants. Nous avons ce lieu somptueux pour nous seuls, l'occasion d'une belle balade à pied. Nous rentrons déjeuner à Tolar Grande, puis nous nous rendons dans la zone de l'Arenal pour y effectuer une nouvelle randonnée (optionnelle, certains souhaitant peut-être se reposer) dans un décor très étonnant composé de « bosses » sablonneuses géantes, certaines atteignant plus de 100 m de hauteur. En fin de journée, une dernière balade peut nous emmener vers "l’Ojo de mar", un trou d’eau ainsi nommé par les locaux qui pensaient que cette eau surgissant au milieu du petit salar de Tolar venait de la mer.  Dîner au village. Nous passons ce soir une seconde nuit à l’Hosteria de Tolar Grande.  Le village même de Tolar Grande ne doit son existence qu’à la présence du Ferrocaril, la voie ferrée, qui permettait d’acheminer les produits miniers d’Argentine vers le Chili, et qui traversait ainsi le désert d’Atacama. Une fois par mois, un train circule encore sur cette voie, créant ainsi une ambiance « Bagdad café » caractéristique.

Nous quittons Tolar grande et commençons par traverser le grand salar d’Arizaro au milieu duquel se dresse le Cono de Arita, curieuse formation géologique. C'est un cône parfait qui surgit du salar comme une île au milieu d'un lac. Nous entamons ensuite une vraie traversée hors sentiers battus : très peu de gens sont passés par ici… Attention les yeux ! Encore de nombreuses occasions de photos et d’arrêts balades en route aujourd’hui. La piste s’élève progressivement depuis le salar d’Arizaro pour atteindre puis dépasser les 4 000 mètres d’altitude. Elle contourne des sommets mineurs, mais imposants dans un décor 100% minéral, pour finalement déboucher au-dessus de l’immense salar d’Antofalla. Nous atteignons alors un point de vue saisissant puisque nous dominons à présent tout le salar, qui s’étend du nord au sud sur plus de 250 km. Bordé de cratères rougeoyants, de volcans colorés et dominés par des sommets de plus de 5 000 mètres dont l’Antofalla qui lui-même dépasse largement les 6 000 m, on a peine à croire que des gens habitent ici à l’année… Et pourtant ! Nous arrivons en milieu d'après-midi dans le hameau d'Antofalla où vivent environ 60 personnes. Nous allons passer la nuit dans ce village du bout du monde et toutefois si accueillant 

NB : En fin d'après-midi, nous laissons les voitures pour nous dégourdir les jambes à l'occasion d'une randonnée au-dessus du village. Nous allons remonter la vega (l’oasis) qui alimente le village en eau. Miracle de la vie, la rivière qui descend de la montagne alimente la vallée et permet à la végétation de pousser. Une balade à pied dans la verdure, voilà qui change des jours précédents ! Descente jusqu’au village pour le dîner, chez Don Ramos...

Nous partons aujourd'hui en véhicule explorer les environs proches pour savourer la dimension et les camaïeux de ce salar d'Antofalla, dominé par le volcan du même nom. Nous prendrons notre temps pour longer le salar vers le sud. À quelques kilomètres, nous découvrons les ojos del campo, trois petites lagunes étonnantes par leurs couleurs différentes, dues probablement à des algues microscopiques. Une nouvelle occasion de photos inédites ! Nous arriverons à la "botijuela", une autre vega perdue sur les rives du salar. N'en disons pas plus... gardons la surprise, mais soyez sûrs que ce lieu vous enchantera. Dans l'après-midi, nous traversons le salar à son point le plus étroit pour nous élever de l’autre côté et le dominer d’en face cette fois. Nous traversons ensuite la magnifique Vega de Los Colorados, aux roches colorées comme son nom l’indique, et peuplées bien souvent d’une faune nombreuse et variée, qui vient ici trouver l’eau si précieuse dans cette région. Nous croiserons peut-être Fabian et ses lamas qui vivent sur l’oasis. Autour de l’oasis, les occasions de clichés sont encore nombreuses. La piste remonte encore pour atteindre son point culminant à près de 4 600 mètres. Depuis ce haut col, nous basculons vers une autre vallée que nous avons baptisée la vallée des vigognes tant elles sont nombreuses jusqu’en bas, à 3 500 m. De petites oasis parsèment ces points les plus bas, c'est là qu'on trouve les troupeaux, et les occasions d'observations y sont donc encore nombreuses. Après une dernière plaine, nous atteignons la "capitale" de l’Atacama Argentin, le grand village d’Antofagasta de la Sierra où nous allons loger pour deux nuits à l’Hosteria municipale. Un hôtel aux chambres désuètes, mais où nous apprécierons l’eau chaude et le confort d’un bon matelas.

Nous ferons peu de route aujourd'hui pour nous reposer des jours précédents. Ce matin, nous partons marche sur le volcan Antofagasta qui se trouve à quelques kilomètres au sud du village. Cette marche n'est pas technique, mais un peu exigeante, car gravir les pentes d'un volcan requiert quelques efforts. Après avoir profité de la vue panoramique depuis le haut du cratère, nous irons explorer les abords de la lagune Antofagasta, au pied du volcan où on observe souvent quelques flamants roses. L'après-midi sera consacrée à la visite du canyon de Real Grande qui abrite de nombreuses peintures et gravures rupestres.

Nous prenons la route ce matin en traversant d'abord l'immense plaine des volcans que nous avons nommé ainsi à cause des nombreux cônes volcaniques dont elle est parsemée. Nous quittons ensuite la route pour une piste chaotique qui nous emmène au bord d'une superbe lagune puis, après avoir traversé un champ de lave, nous débouchons sur le Campo de Piedra Pomez. Situé juste à proximité du village du Peñon, cet incroyable site encore assez méconnu est formé de blocs de pierre ponce énormes, certains plus haut que les 4x4 qui nous ont permis d’arriver jusque-là. La balade à pied dans ce site est un "must" de notre voyage et d'autant plus si la lumière est au rendez-vous. On se croirait une nouvelle fois sur une autre planète ! Nous reprenons la route et entamons notre retour vers les vallées. En quelques heures, nous perdons de l’altitude et nous irons dormir dans le tout petit village de Hualfín.

Aujourd'hui, c’est un cadre complètement différent qui s’offre à nous, la vallée verdoyante de Hualfín, ses caroubiers centenaires et ses pieds de vigne produisant le vin local. Nous empruntons ici la fameuse route 40, qui relie la frontière bolivienne à Ushuaïa sur plus de 5 000 km, et mettons le cap vers le nord. De nouveau le paysage change, nous sommes maintenant dans un décor de collines accidentées, cactus et des chèvres aux bords des routes. La dernière ligne droite nous permet d’arriver à Cafayate, village au centre de la deuxième région viticole du pays où nous arriverons en début d’après-midi, ce qui nous permettra de visiter une bodega, où est élaboré ce fameux vin d’altitude.

Nous quittons Cafayate pour rejoindre la vallée de Lerma en traversant la Quebrada de las Conchas avec les lumières du matin. Dernière possibilité de balade à pied ce matin dans ce bel univers. Nous terminons la route à Salta où nous arrivons en fin de matinée ou début d'après-midi. Nous profitons d'une dernière demi-journée libre pour quelques achats. La boucle est bouclée ! Dîner libre et nuit à l’hôtel.

Transfert en matinée à l'aéroport de Salta. Vol pour Buenos Aires et connexion pour la France. Nuit en vol.

Et fin de nos services