Éthiopie - Kenya KENYA -ETHIOPIE : grands treks du rift africain

Niveau 3/5

Vous avez envie de marcher 5 à 6 heures par jour en moyenne, en mode itinérance pendant plusieurs jours consécutifs, avec des dénivelés ne dépassant pas 800 m par jour.

• Temps de marche :  5 à 6 heures / jour en moyenne
• Dénivelé : 800 m max/jour
• Portage : sac à dos à la journée
• Condition physique : Vous pratiquez une activité physique hebdomadaire et êtes capables de marcher entre 15 et 20 km/jour

Niveau : Soutenu à Engagé :

 Ce voyage comprend 10 à 11 jours de trek de bon niveau à raison de 6 à 8 heures par jour et avec des dénivelés souvent assez important, allant jusqu'aux 1500 positifs et négatifs en 3 jours sur les Monts Nyiro. Dénivelés plus raisonnables dans le trek en pays Turkana mais avec des températures pouvant atteindre les 40°C. Dénivelés de ± 300 / 400 m. dans la vallée de la Suguta (Pays Turkana) et en pays Hamer en Ethiopie.

Les descentes sont parfois assez raides. Le terrain est souvent très caillouteux voire rocheux lorsque nous traversons les anciennes coulées de lave. Si vous en avez l’habitude, des bâtons de rando sont très appréciables. L’ascension du Nabuyatom (optionnelle) est courte mais très raide, et la descente peut inquiéter les personnes sujettes au vertige : il convient d’avoir le pied sûr ! Portage des bagages, équipement et nourriture par des ânes ou des dromadaires.

4 jours de navigation en bateau à raison de 3 à 4 heures par jour, pour permettre de se balader. Ensoleillement important mais pas de sensation de chaleur car nous sommes en permanence arrosés par les embruns.

Engagement psychologique important pour ce trek entre Kenya et Ethiopie dans la mesure où nous sommes isolés, avec peu de moyens de «sortie». L’environnement et le climat demande une très bonne maîtrise de soi et une motivation importante.

Expérience : il est préférable d’avoir déjà réalisé des treks sahariens en périodes chaudes (octobre et mars/avril), ou d’avoir fait d’autres treks en climat chaud.

Bivouac

Le 12 décembre 2023, le Président kényan a annoncé la décision de supprimer l’obligation de visa pour les voyageurs qui se rendront au Kenya à partir du 1er janvier 2024.

Les voyageurs doivent désormais faire, au préalable, une demande d’autorisation de voyage sur le site suivant : https://www.etakenya.go.ke et présenter cette autorisation avant d’embarquer.

Nous vous conseillons de soumettre votre demande trois semaines avant la date de votre départ. (La validation vous parviendra environ 3 jours).

L’ETA en traitement standard vous coûtera 30 euros par personne.

Procédure d’obtention de l’ETA :

Cliquez sur « Apply Now ».

Sélectionnez votre citoyenneté.

Insérez une copie numérisée de votre passeport.

Téléchargez une copie numérisée de votre photo d’identité ou faites un autoportrait.

Remplissez le formulaire ETA (coordonnées personnelles, profession, but et date du séjour, informations vol et hôtel, déclaration de douane et de santé).

Insérez une copie de votre lettre d’invitation.

Téléchargez votre justificatif e-ticket.

Soumettez votre candidature.

Un email accusant réception de votre candidature vous sera envoyé / Un email confirmant la réception du paiement vous sera envoyé.

Sur décision de l’agent d’immigration, un e-mail confirmant l’approbation/refus vous sera envoyé.

Si votre demande a été approuvée, veuillez imprimer le document PDF qui a été joint à l’e-mail, ou télécharger le document sur votre appareil mobile ou l’enregistrer dans l’application mobile « Kenya Travel Authorisation ». Il s’agit de votre autorisation de voyage qui doit être présentée aux points de départ et d’arrivée.

Si votre demande a été refusée, vous ne pourrez pas voyager au Kenya pour le moment. Veuillez contacter support-kenya@govtas.com pour signaler votre situation et obtenir plus de détails.

Vous pouvez vérifier l’état de votre candidature à tout moment sur le portail gouvernemental.

Vous n’êtes autorisé à voyager au Kenya qu’après que votre demande d’ETA a été approuvée par le gouvernement.

L’ETA est valable pour un seul voyage au Kenya (entrée unique) et doit être refaite pour chaque trajet supplémentaire. L’autorisation de voyage électronique expire une fois que vous quittez le pays.

Oui, tous les visiteurs étrangers, quel que soit leur âge, doivent demander une autorisation de voyage électronique ETA (Avant les enfants étaient exemptés du paiement du visa mais ce n’est plus le cas).. Les autorités kényanes recommandent fortement aux familles de postuler en groupe.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour l’Éthiopie :

Passeport en cours de validité au moins 6 mois après votre date de retour pour les ressortissants français.

Terres Oubliées et Escursia se dégagent de toutes responsabilités si votre entrée dans le pays vous est refusée pour non-respect des règles douanières.

Démarches visa à vérifier auprès des ambassades / consulats : Dans tous les cas vous devrez indiquer une adresse à l'arrivée.

L'Éthiopie se dote d'un système de visa électronique selon Action-Visas. Plusieurs pays sont ainsi éligibles au e-visa dont la France. Ce dernier doit être réclamé sur le site gouvernemental suivant : https://www.evisa.gov.et/#/home

Lors de la saisie du questionnaire en ligne, une insertion d'une copie du passeport, valable au minimum 6 mois après le séjour, et d'une photo d'identité sera réclamée.

Le visa électronique est traité et publié en ligne sur une seule page Web où les demandeurs postulent, payent et sécurisent leur visa d'entrée en ligne. Une fois que la demande en ligne est approuvée, les candidats recevront un courrier électronique les autorisant à voyager en Éthiopie et le visa sera dûment tamponné sur leur passeport à l’arrivée à Addis-Abeba.

L'e-Visa est valable dès sa date de d'approbation pour effectuer une simple entrée et y séjourner jusqu'à 30 ou 90 jours. Le délai d'approbation maximal communiqué et estimé par le gouvernement éthiopien est de 72h, ajoute Action-Visas.

L'e-visa permet aux voyageurs d'effectuer un séjour jusqu'à 30 jours (62 US$). Pour un séjour plus long et jusqu'à 90 jours, le tarif grimpe à 72 US$.

Pour rappel, les touristes français peuvent également obtenir un visa à leur arrivée à l'Aéroport Bole d'Addis-Abeba ou avant leur départ auprès de l'Ambassade d'Ethiopie en France.

Vaccins conseillés : Hépatites A.

Fièvre jaune:  la vaccination est fortement recommandée mais pas obligatoire sauf si vous arrivez d'un pays endémique. Le carnet de vaccination international validant votre vaccination contre la fièvre jaune peut être demandé à la frontière dans ce cas.

Traitement anti paludéen fortement conseillé : classification zone 3.

La consultation de votre médecin pour les conseils médicaux est néanmoins nécessaire.

ATTENTION, RIEN NE PESE MAIS 10 FOIS 100 GRAMMES FAIT TOUJOURS UN KILO
 
NOTE : Cette liste a été élaborée afin de vous assurer la meilleure protection. Nous vous invitons à l'adapter avec votre propre matériel tout en la respectant rigoureusement. Pour plus de conseils, n’hésitez pas à nous contacter au 04 37 48 49 90.

Bagages

• 2 sacs de voyage dont 1 petit (type le petit format Décathlon pliable, pour les treks et le bateau).
• Sac à dos à la journée, environ 35-40 L.
• 1 sac étanche (type kayak de mer) pour papiers et électronique.

Couchage

• Matelas autogonflant (+ kit de réparation).
• Duvet léger & compact + drap de sac (températures minimales 10°C).

Protection soleil (tout est obligatoire)

• Parapluie pliant (très efficace pour se protéger du soleil).
• Paréo ou chech ou foulard.
• Chapeau de soleil (avec attache de cou).
• Lunettes de soleil.
• Crème solaire (indice élevé & waterproof).
• Stick à lèvre solaire.
• Petit brumisateur.

Vêtements

• Sandales à scratch.
• Chaussures de trek.
• Chaussettes de randonnée.
• 2 pantalons légers mais solides.
• 1 bermuda.
• Sous-vêtements et maillot de bain.
• Chemises ou t-shirts (privilégier les manches longues pour se protéger du soleil).
• 1 petite polaire & 1 polaire chaude.
• Gore tex ou coupe vent.
• NB : quelques lessives possibles.

Petit matériel

• Lampe frontale.
• Couteau de poche.
• Briquet (pour brûler le papier WC, en zone aride uniquement).
• Bâtons de marche (dénivelés importants).
• 1 rouleau de papier toilette.
• 2 épingles à linge.
• Vivres de course / fruits secs (pas de chocolat).
• Anthésite ou équivalent pour couper le goût de l'eau (parfois nécessaire).
• Gourde(s) pour une capacité de 1,5 à 2 litres (thermos assez utile).
• Micropur.
• Gel désinfectant cutané.
• Petite trousse de toilette.
• Lingettes (petit paquet car il y aura de l'eau pour se laver).
• Serviette de toilette.

Pharmacie

Nous partageons ci-dessous quelques suggestions qui sont à adapter en fonction du voyage et de vos habitudes :

• Anti UV (indice 50), en crème solaire visage et corps, ainsi qu’un stick lèvres.
• Elastoplast et double peau pour prévenir ou soulager échauffements et ampoules.
• Sphère digestive : Anti-diarrhéique, probiotiques, anti-vomitif, antiacide.
• Antalgique, pastilles pour la gorge, antibiotiques à spectre large.
• Solutions de lavage oculaire et collyre, car les poussières et les UV peuvent fragiliser les yeux.
• Anti-inflammatoire (comprimés et gel).
• Antiseptique, pansements (tailles variées), compresses stériles, bande adhésive, steri­strip, tulle-gras, bande de contention, pince à épiler et tire-tique.
• Éventuellement pastilles pour purifier l’eau (voir paragraphe dédié à l’eau).

Pensez bien à emporter vos éventuels médicaments personnels !

Contre les moustiques : un spray répulsif pour la peau (idéalement INSECT ECRAN zones infestées, car contient du DEET) et veiller à tremper avant le départ vos vêtements dans une solution de trempage répulsive textile (INSECT ECRAN textile). Privilégiez des vêtements couvrants et de couleurs claires attirant moins les moustiques que le noir.

Conseils

Rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles, lingettes, batterie, spray et contenants de produits d’hygiène vides etc..). Rares sont les pays ayant ces structures de gestion et recyclage des déchets. De manière générale limiter les emballages et privilégier les biodégradables. 
A savoir : les destinations interdisant l’importation de sacs plastiques sont de plus en plus nombreuses, éviter d’en emporter en voyage et dans tous les cas les rapporter chez vous si vous en avez. 

Laisser toujours intact un lieu de bivouac ou de pique-nique, même s’il s’agit de déchets qui sont ou semblent biodégradables. 

Chaque voyageur est invité à avoir une consommation d'eau raisonnée lors des douches et encore plus dans les pays où elle se fait rare.

Hygiène : 

• Savon multi-usages solide et biodégradable (shampoing, corps, lessive) ou liquide en contenant à remplir à chaque voyage.
  Dentifrice bio
• Crème solaire biodégradable minérale qui respecte les fonds marins.
• Protection anti-moustiques à l’icaridine (éviter le deet).
• Gant de toilette et/ou lingettes lavables en tissu, ou biodégradables de type fibre de bambou qui seront séchées et brûlées.
• Oriculi ou cotons tiges biodégradables
• Idéalement pour les femmes : coupe menstruelle, serviettes hygiéniques lavable ou culottes menstruelles.
• Lingette lavable aux ions d’argent pour les pauses pipi en randonnée
• Mouchoir en tissu

Petit matériel : 

• Gourde impérative (éventuellement gourde filtrante selon votre voyage) et/ou pastilles purificatrices d’eau / thermos. Nous avons un partenariat avec Katadyn sur la gourde filtrante Be Free et vous pourrez bénéficier d’un code de réduction de 30%, nous le demander à votre inscription.
• Un kit de couverts réutilisables si demandé dans la liste d’équipements de votre voyage
• Petite batterie externe (à mettre en bagage à mains)
• Cendrier de poche pour les fumeurs

Heure d’été : l’Ethiopie est en avance de 1 heure par rapport à la France (+1h).

Heure d’hiver : l’Ethiopie est en avance de 2 heures par rapport à la France (+2h).

NB : Il n’y a pas de passage à l’heure d’été ni de passage à l’heure d’hiver en Ethiopie.

Heure d’été : l’Ethiopie est en avance de 1 heure par rapport à la France (+1h).

Heure d’hiver : l’Ethiopie est en avance de 2 heures par rapport à la France (+2h).

NB : Il n’y a pas de passage à l’heure d’été ni de passage à l’heure d’hiver en Ethiopie.

Le Kenya et le Sud Ethiopien connaissent deux saisons des pluies marquées : les longues pluies (de mi-Mars à mi-Juin) et les courtes pluies (en novembre). En dehors de ces deux périodes, le climat est chaud et sec : 25° à 30°C. Deux nuits peuvent être froides sur l’escarpement de Lesioloet sur les Monts Ngiro (pouvant descendre à 5°C), toutes les autres sont bonnes, entre 15 et 20°C, voire chaudes autour de 25-30°C.
Dans le Nord du Kenya et le Sud Ethiopien, où nous passerons le plus clair de notre temps, il fait très chaud toute l’année et les températures peuvent atteindre les 40°C dans la vallée du Rift (Suguta & Turkana). Sur les rives du Lac, un vent chaud et sec, parfois violent, souffle en particulier le matin et le soir. Ces conditions de sécheresse et de chaleur sont à prendre en compte tout au long du voyage.

Le dollar US est la monnaie à privilégier. La seule partie d'euros que vous pouvez emmener sera à changer à l'arrivée à Nairobi pour un total d'environ 100 € pour vos dépenses personnelles locales, le surplus pouvant servir pour les pourboires ou étant ré-échangeables en €. Le reste est à emmener plutôt en USD : environ 100 USD que vous changerez à votre arrivée en Ethiopie pour vos dépenses locales. Enfin prévoir plus ou moins 250 USD pour les pourboires, essentiellement pour votre équipe principale, cuisinier, chauffeur(s) et guide ; ils restent bien entendu à votre discrétion.

Guide Français Terres Oubliées spécialiste de la région et secondé par toute une succession de guides locaux au fur et à mesure du voyage. Un cuisinier expérimenté anglophone. Des gardes règlementaires locaux en pays Rendillé et Turkana, assurant la sécurité des zones qui les concernent, en fonction de leur appartenance ethnique.

Véhicules 4x4 d'expédition transportant passagers et équipement. Bateau à coque rigide sur le Lac Turkana.

Electricité :

220V. Inutile d’apporter un adaptateur.

Téléphone :

- Depuis la France vers l’Éthiopie : l’indicatif téléphonique international de l’Éthiopie est le 251. Lors de l’appel, il doit être suivi de l’indicatif de la région ou de la ville du correspondant (11 pour Addis-Abeba, 25 pour Harar, 33 pour Lalibela, 34 pour Axoum, 58 pour Gondar).
Par exemple, pour un appel vers Addis-Abeba, on composera : 00 + 251 + 11 + numéro du correspondant sans le zéro initial.

- Depuis l’Éthiopie vers la France : l’indicatif téléphonique international de la France est le 33. Donc pour un appel direct, on composera : 00 + 33 + numéro du correspondant sans le zéro initial.

Internet :

Les services internet commencent à se développer en Éthiopie, même s’ils restent souvent limités. Si vous choisissez de prendre une puce éthiopienne, selon les conditions, vous pourrez avoir la 3G, voire 4G, sur votre téléphone.

L’eau du robinet n’est en général pas potable en Ethiopie. Vous pouvez acheter de l'eau minérale au cours du voyage mais dans un souci de limitation des déchets nous vous conseillons l'achat d'une gourde filtrante et d'ajout d'aquatabs et de micropur.

• Formalités : Visa à jour, vaccins recommandés (voir onglet « Santé »), assurance santé.
• Respect culturel : Tenue décente, saluer les habitants, demander avant de photographier.
• Sécurité : Éviter les zones à risques, déplacements de jour, discrétion avec les objets de valeur.
• Environnement : Limiter les déchets, ne pas toucher à la faune et aux récifs, utiliser une gourde filtrante.
• Économie locale : Privilégier les achats directs aux artisans, soutenir des projets locaux sérieux.
• Alimentation : Boire de l’eau en bouteille, manger dans des lieux fiables, goûter aux spécialités locales avec prudence.

Dans un souhait de redistribution de la valeur nous avons choisi de collecter un montant précis par voyageur parti dans l’année (inclus dans le prix du voyage, pris sur notre marge exclusivement) :

• 2 euros pour un voyage en France
• 4 euros pour un voyage en Europe
• 6 euros pour le reste du Monde.

À la fin de l’année, Escursia/Terres Oubliées abonde et multiplie par deux ce montant.

Nous publierons un rapport d’activité à la fin de chaque année pour décrire comment ces dons ont été distribués aux 3 associations/ONG sélectionnées à savoir Coeur de forêt, Project Rescue Ocean et ASA Madagascar.

En savoir plus sur les associations choisies et sur les projets financés.

Dans un souhait de redistribution de la valeur nous avons choisi de collecter un montant précis par voyageur parti dans l’année (inclus dans le prix du voyage, pris sur notre marge exclusivement) :

• 2 euros pour un voyage en France
• 4 euros pour un voyage en Europe
• 6 euros pour le reste du Monde.

À la fin de l’année, Escursia/Terres Oubliées abonde et multiplie par deux ce montant.

Nous publierons un rapport d’activité à la fin de chaque année pour décrire comment ces dons ont été distribués aux 3 associations/ONG sélectionnées à savoir Coeur de forêt, Project Rescue Ocean et ASA Madagascar.

En savoir plus sur les associations choisies et sur les projets financés.

Niveau : Soutenu à Engagé :

Ce voyage comprend 10 à 11 jours de trek de bon niveau à raison de 6 à 8 heures par jour et avec des dénivelés souvent assez important, allant jusqu'aux 1500 positifs et négatifs en 3 jours sur les Monts Nyiro. Dénivelés plus raisonnables dans le trek en pays Turkana mais avec des températures pouvant atteindre les 40°C. Dénivelés de ± 300 / 400 m. dans la vallée de la Suguta (Pays Turkana) et en pays Hamer en Ethiopie.

Les descentes sont parfois assez raides. Le terrain est souvent très caillouteux voire rocheux lorsque nous traversons les anciennes coulées de lave. Si vous en avez l’habitude, des bâtons de rando sont très appréciables. L’ascension du Nabuyatom est courte mais très raide, et la descente peut inquiéter les personnes sujettes au vertige : il convient d’avoir le pied sûr ! Portage des bagages, équipement et nourriture par des ânes ou des dromadaires.

4 jours de navigation en bateau à raison de 3 à 4 heures par jour, pour permettre de se balader. Ensoleillement important mais pas de sensation de chaleur car nous sommes en permanence arrosés par les embruns.

Engagement psychologique important pour ce trek entre Kenya et Ethiopie dans la mesure où nous sommes isolés, avec peu de moyens de «sortie». L’environnement et le climat demande une très bonne maîtrise de soi et une motivation importante.

Expérience : il est préférable d’avoir déjà réalisé des treks sahariens en périodes chaudes (octobre et mars/avril), ou d’avoir fait d’autres treks en climat chaud.

Jours 13 à 19 : 6 jours de navigation / découverte du Lac Turkana et de la Vallée de l'Omo : Plus que sur tout le reste du parcours, cette partie du voyage est soumise à de nombreuses contraintes et réalités locales que nous devons prendre en considération. Nous devons en l'occurrence prendre avec sérieux la force et le sens du vent et ses conséquences sur cette véritable mer intérieure, et nous adapter en conséquence, en restant souples et prêts à vivre les aléas avec beaucoup d'esprit d'aventure.
 
Cette partie de voyage sur le Lac Turkana et la vallée de l’Omo va alterner équitablement le temps en bateau pour rejoindre les sites et à pied pour les découvrir. Par ailleurs nous ferons quelques liaisons en 4x4 pour éviter des journées complètes de navigation.
 
Dans l’après-midi de notre dernier jour de trek Turkana, nous commençons notre exploration de la "Mer de Jade" et découvrons par étapes les centres d’intérêt majeurs du Lac Turkana : volcan Nabuyatom, Central Island, Parc de Sibiloï et Koobi Fora. Nous rejoindrons ainsi le Fleuve Omo, que nous remonterons jusqu’à Omorate, en Ethiopie.
 
Le Lac Turkana est une véritable perle du Grand Rift Africain. Avec ses 260 km de long sur 15 à 45 km de large, le Lac Turkana couvre une superficie gigantesque, et représente tout simplement le plus grand lac naturel de désert au monde. Il n’est alimenté de façon permanente que par la rivière Omo et n’a pas de déversoir, l’eau n’en « sort » que par évaporation et infiltration dans le sous-sol. Cela entraîne une alcalinité particulière qui sous certaines lumières donne au lac une couleur jade, d’où ce nom de « Mer de Jade ».
 
Le lac, anciennement baptisé Lac Rodolphe en hommage à l’héritier de l’Empire d’Autriche Hongrie qui finança l’expédition des explorateur Teleki et Von Hönel, porte maintenant le nom du peuple qui borde toute sa rive Ouest, Sud et une partie de sa rive Est, les Turkana. Peuple de pasteurs de langue nilotique, ils sont originaires du Nord-Est de l’Ouganda, proches parents des Karamojong eux même issus de peuples vivant dans la vallée du Haut Nil au Sud Soudan. Leurs vêtements, le respect qu’ils inspirent, leur beauté et leurs traditions, notamment guerrières, en font un des peuples kenyans parmi les plus redoutés par leurs voisins. Néanmoins, en y mettant la manière, ils sauront s’ouvrir à nous et arborer de larges sourires.
 
Encore plus que sur l’Omo que nous verrons plus tard, c’est une approche unique que nous proposons ici, car en naviguant sur le lac, nous pouvons rejoindre ses centres d’intérêts répartis de part et d’autre du lac, et surtout nous pouvons rejoindre ses îles ! Avec sa dimension et les différentes îles, sites et parcs nationaux qui le jalonnent, nous ne pourrons bien entendu pas découvrir tout le lac, il faudrait y consacrer un voyage ! Les étapes sont établies de façon à partager notre temps entre navigation et découverte / balades, tout en tenant compte de facteurs essentiels dans la région, les températures et les vents. En effet nous sommes au fond du Rift, à 360 mètres d’altitude, et quasiment sous l’équateur. L’ombre sera capitale à la mi-journée, pour se protéger du soleil et ne pas dépasser les 40°C que nous pouvons parfois atteindre.
 
Et là, il est essentiel d'avoir de bons bateaux et de bons moteurs, chose rare sur le lac, car si le vent forcit et que la tempête se lève, il faut pouvoir profiter de la moindre fenêtre d'accalmie pour rejoindre la rive et éventuellement caboter si nous ne sommes pas arrivés à destination.
 
Après 4 jours passés sur le Lac Turkana, nous arrivons aux portes de la rivière Omo, le seul affluent permanent du Lac Turkana. L'Omo prend sa source sur les hauts plateaux d'Ethiopie et après avoir franchit des gorges mouvementées, étale ses méandres dans le Sud Ethiopien, avant de se répandre par un vaste delta dans le Lac Turkana. Ce delta, qui nous régale d'une avifaune particulièrement riche, nous fait pénétrer en pays Dassanetch, qui seront nos hôtes pendant 2 jours. Divisés en de nombreux sous-groupes ils se disent venir du Kenya, malgré une langue couchitique qui trahit une lointaine origine éthiopienne, preuve des nombreux mouvements des populations et des ethnogenèses qui caractérisent la Vallée du Rift. Au fur et à mesure de la décrue saisonnière de l'Omo, de nouvelles terres apparaissent, particulièrement riches, favorisant élevage et agriculture que les Dassanetch pratiquent. Le soir, de grands troupeaux rentrent au village pour la traie qu'effectuent les femmes, après avoir allumé des feux de bouse pour éloigner les moustiques ; vision assez magique de ce mode de vie sommes toutes précaire où tout dépend de la Nature.
 
Néanmoins, nous avant de nous rendre dans le delta et de rencontrer les Dassanetch, nous devrons rentrer en Ethiopie en véhicule pour aller préalablement faire viser nos visas à Omorate, la ville frontière. Puis après avoir salué nos hôtes Dassanetch, l'aventure dans les terres les plus inaccessibles du voyage prend fin... mais nous mesurons le privilège que nous avons eu de parcourir en bateau ce lac immense et la vallée d'un fleuve culturellement très riche.
 
En fin de journée du J19, nous reprenons le 4x4 pour rejoindre le pays Hamer, pour de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres, de nouveaux horizons.
 
Jours 20 à 22 : 2 à 3 jours de trek en pays Hamer :
Notre guide et ami Hamer nous a, la veille au soir, donné les dernières informations de la région. Notre programme en pays Hamer va en partie dépendre des fêtes locales. L'une des principales est celle que l'on appelle Okouli, aussi dit "Saut sur les boeufs", qui dure une bonne demi-journée. Cette fête est une cérémonie de passage permettant à un jeune homme de devenir un vrai homme en âge de se marier. Ce rite de passage est particulièrement impressionnant et toute la communauté Hamer invitée s'est parée du mieux qu'elle a pu ; aussi cet Okouli est une fête à ne pas manquer. Nous pouvons y assister, moyennant des frais de participation qui ira directement à la famille hôte (et qui ne sont pas inclus car nous ne sommes pas sûr de pouvoir avoir une de ces fêtes durant notre séjour).

En fonction de cette fête, nous partirons donc pour 2 à 3 jours de trek à travers le pays Hamer, cela nous permettant de nouveau de rencontrer de manière privilégiée la communauté locale. A l'issue de nos journées de marche, nous retrouvons le soir venu notre véhicule d'assistance qui aura parcouru des petites pistes locales souvent en cul de sac ou dans le lit des rivières à sec pour nous rejoindre... Ce trek nous permettra de parcourir différents écosystèmes que les Hamer habitent, depuis les brousses sèches de basse altitude avec une économie plus basée sur l'élevage, aux zones agraires où pousse sorgho et mil dans les contreforts montagneux. Enfin notre dernière journée de trek nous fera traverser la forêt pour gagner les sommets avec, si le temps est dégagé, une vue sur le Lac Stephanie au fond du Rift, dans lequel nous plongeons. Là nous retrouvons nos 4x4 pour gagner, en un saut de puce, le pays des collines du peuple Konso.

Dominants dans la région, les Hamer sont environ 40.000 à se partager un territoire qui s’étend de l’Est du Parc de Mago jusqu’au Lac Stéphanie sur la frontière kenyane. Principalement pasteurs, ils pratiquent aussi un peu d’agriculture (sorgho, tabac, maïs) et d’apiculture. Du fait de leur origine pastorale, les Hamer sont peu attachés aux biens matériels et au contraire consacrent beaucoup de temps à leur parure et décorations corporelles, leurs vêtements, bijoux, scarifications et coiffures leur donnant une allure magnifique ; c'est sans aucun doute l'ethnie la plus "parée" de la région de l'Omo. Une de leurs principales cérémonies est celle de passage à l’âge adulte, l’Oukouli, qui consiste pour l’initié à sauter par-dessus plusieurs bœufs alignés côte à côte, maintenus par les Maaz, jeunes hommes récemment initiés. Jusqu’à présent la culture Hamer est restée imperméable aux influences extérieures malgré l’ouverture d’esprit dont ils font preuve. Tous ces traits font des Hamer une des tribus les plus fascinantes et aussi des plus attachantes de la région. Pour maximiser les chances de rencontres de qualité, nous partons au cœur du pays Hamer pour 3 jours de trek, empruntant ainsi les sentiers qui relient leurs villages, loin des pistes fréquentées par les 4x4. Les rencontres seront nombreuses au cours de la journée ou en fin de journée une fois que nous serons installés à proximité d’un village reculé, où nous serons invités au sein des cases à boire le « bunno », une décoction faite avec l’écorce des graines de café, et servie dans des demi-calebasses, invitant aux palabres.
 
Jour 23 : Pays Hamer (ou Pays Konso) - Arba Minch :  Après une nuit sous tente sur le terrain proche du compound du Roi Konso, nous profiterons d'une petite matinée pour découvrir un pan de cette culture très particulière, toujours dans le Sud éthiopien mais bien différentes de celles que nous avons rencontrées tout au long de notre voyage. Peuple agriculteur, ils ont totalement façonné les milliers de collines de leur pays d'innombrables terrasses pour maximiser les terres arables. Peuple industrieux et forts, ils ont également construit de très étonnants villages, ceinturé de remparts d'énormes blocs de pierre…
 
En fin de journée nous gagnons la ville d'Arba Minch. Dernière nuit du voyage dans un lodge confortable dominant la Rift Valley et ses lacs.
 
Jour 24 : Arba Minch - Addis Abeba : Journée de liaison pour rejoindre la capitale éthiopienne. Après un dernier dîner, transfert aéroport et vol de nuit pour l'Europe.
 
NB : ce voyage faisant partie des voyages d'auteurs "Trans Rift Valley", vous pouvez compléter la découverte de la Rift Valley avec le voyage "Grand Afar" qui se déroule du 30 Octobre au 16 Novembre 2019. Le Jour 25 serait alors consacré à la visite d'Addis Abeba, colline d'Entoto, Musée(s), grand marché du Merkato…
 
Jour 25 : Arrivée en France

La Sécurité dans le Nord Kenya et le Sud Ethiopien

Le Ministère des Affaires Etrangères avise ainsi les voyageurs se rendant dans le Nord Kenya :
« En raison de l’insécurité récurrente au nord de la ligne Kitale / Isiolo / Garissa, il est déconseillé de s’y rendre sauf raison impérative et accompagné d’une escorte policière, à l’exception des parcs nationaux de Saba et Samburu, qui restent fréquentables sans difficultés. Les tensions ethniques, sur fond de sécheresse et de compétition pour l’accès à l’eau et aux pâturages, donnent régulièrement lieu à des conflits, très localisés. Les régions frontalières du Soudan, et de l’Éthiopie, sont également déconseillées : elles sont périodiquement soumises aux raids de bandes armées et ne possèdent pas d’infrastructures destinées à l’accueil de voyageurs.
En raison des combats en cours dans le sud de la Somalie dans les zones frontalières avec le Kenya, des mouvements de troupes kenyanes à la frontière, des menaces exprimées par le mouvement armé Al Shabaab contre le Kenya, et des risques d’incursion des insurgés islamistes, la région frontalière avec la Somalie est formellement déconseillée, jusqu’à environ 50 à 100 km à l’intérieur du territoire kenyan. »

Notons que la carte du Ministère des Affaires Etrangères distingue nettement les zones rouges, où nous n'allons pas, et les zones oranges, déconseillées mais à notre sens accessibles sans risque.

Notre avis actuel sur le Nord Kenya : le ministère des affaires étrangères français tient cette position de restriction depuis plus de 20 ans, sans tenir compte des profonds changements que le pays connait depuis ces 10 dernières années. Par exemple l'axe Isiolo / Laisamis / Marsabit / Moyale menant sur l'Ethiopie, qui à l'époque devait se faire en convoi se fait maintenant en toute liberté, et si les camions avaient continué à faire l'objet de banditisme, le voyage en convoi aurait été maintenu. En fait l'Etat Kenyan, qui a subi de profonds changements dans le bon sens, assure bien mieux qu'auparavant la sécurité à ses frontières et fait acte de présence dans des régions d'où il était peu visible auparavant et le banditisme s'est très nettement réduit.

La carte du ministère des affaires étrangères met en rouge toute la zone frontalière entre le Kenya et l'Ethiopie. En l'occurrence pour ce passage de frontière, nous sommes en bateau du Lac Turkana au Fleuve Omo, et il serait bien étonant que nous y croisions quelque bande armée.

Quant aux soi-disant « conflits » interethniques, il s'agit en fait de razzias de bétail momentanées après des périodes de sécheresse, et très localisés. De nouveau l’Etat Kenyan agit et tente depuis quelques années d’apaiser les choses par des actions locales précises, à contrario d’un « laisser faire » qui était de mise il y a quelques années en arrière.
 
Donc globalement la situation dans le Nord du pays s’est très notablement améliorée, et nous permet de proposer nos voyages en toute tranquillité, depuis plus de 7 ans maintenant, sans déplorer le moindre problème ou sentir la moindre inquiétude.
 
Les moyens de sécurités mis en oeuvre :
• 1 ou 2 home-guards, assurant légalement et en permanence la sécurité dans les régions traversées. Pour notre trek dans la Vallée de la Suguta ou sur le Lac Turkana, les autorités nous imposent la présence de 2 home-guards
• Un téléphone satellite, nous permettant de prévenir notre base à Nairobi ou notre chauffeur qui, en cas de problème, agiront en conséquence
• Un véhicule 4x4 et le chauffeur restent sur des zones les plus « proches » possible des treks tout en restant sous réseau téléphonique
• Système kenyan de « flying doctors » (médecins intervenant par avion) très efficace
• Une trousse de pharmacie complète pour petits bobos, problèmes de santé plus sérieux et premières urgences

Santé : le traitement anti-paludéen est fortement conseillé, le paludisme étant présent tout au long du voyage. Cela n’empêche pas de bien se protéger des moustiques. La preuve de vaccination contre la fièvre jaune sera demandé au passage de frontière.

Climat : Le Kenya et le Sud Ethiopien connaissent deux saisons des pluies marquées : les longues pluies (de mi-Mars à mi-Juin) et les courtes pluies (en Novembre). En dehors de ces deux périodes, le climat est chaud et sec : 25° à 30°C. Deux nuits peuvent être froides sur l’escarpement de Lesioloet sur les Monts Ngiro (pouvant descendre à 5°C), toutes les autres sont bonnes, entre 15 et 20°C, voire chaudes autour de 25-30°C.
Dans le Nord du Kenya et le Sud Ethiopien, où nous passerons le plus clair de notre temps, il fait très chaud toute l’année et les températures peuvent atteindre les 40°C dans la vallée du Rift (Suguta & Turkana). Sur les rives du Lac, un vent chaud et sec, parfois violent, souffle en particulier le matin et le soir. Ces conditions de sécheresse et de chaleur sont à prendre en compte tout au long du voyage.

Hébergement  : La grande majorité des nuits sont sous tente 2 places, soit en camping aménagé, sommairement aménagés, ou en bush-camp sauvage. 4 nuits (sur les 24 prévues) se font en hôtel ou guest houses simples. La participation de chacun à la vie du camp est appréciée.

Encadrement : Guide Français Terres Oubliées spécialiste de la région et secondé par toute une succession de guides locaux au fur et à mesure du voyage. Un cuisinier expérimenté anglophone. Des gardes règlementaires locaux en pays Rendillé et Turkana, assurant la sécurité des zones qui les concernent, en fonction de leur appartenance ethnique.
 
Transport :  Véhicules 4x4 d'expédition transportant passagers et équipement. Bateau à coque rigide sur le Lac Turkana.

Argent à emporter : le dollars US est la monnaie à privilégier. La seule partie d'euros que vous pouvez emmener sera à changer à l'arrivée à Nairobi pour un total d'environ 100 € pour vos dépenses personnelles locales, le surplus pouvant servir pour les pourboires ou étant ré-échangeables en €. Le reste est à emmener plutôt en USD : environ 100 USD que vous changerez à votre arrivée en Ethiopie pour vos dépenses locales. Enfin prévoir plus ou moins 250 USD pour les pourboires, essentiellement pour votre équipe principale, cuisinier, chauffeur(s) et guide ; ils restent bien entendu à votre discrétion.

• Turkana, les nomades de la mer de jade Nigel PAVITT éditions Harvill
• Aventures et légendes de l’Afrique, Henry de Monfreid
• Aux sources du Nil, Burton
• Afrique des explorateurs, Anne Hugon, Découverte
• Vallée de la vie, le Grand Rift Africain, Cris Johns
• La Corne de l’Afrique de Carol BECKWITH et Angela FISHER
• L’Afrique fantôme de Michel LEIRIS (voir La croyance aux génies Zar en Ethiopie du Nord)
• La Porte des Larmes de R. DEPARDON et J.C. GUILLEBAUD
• Découverte de l’Ethiopie, éd. Guides Olizane
• L'Ethiopie contemporaine ouvrage collectif sous la direction de Gérard Prunier, Karthala
• Les fusils jaunes, générations et politiques chez les Nyangatom par Serge Tornay
• Les guerriers nus de Christian Bader